... La fin des guerres coloniales et l’importance décroissante de la traite des fourrures mettent un terme à l’époque des associations entre Amérindiens et Européens. ...

Premières Nations du Canada (Les)
... On adhère ainsi à la croyance populaire selon laquelle les Amérindiens doivent être traités comme des enfants ayant besoin d’une protection paternelle4. ...
... Ces mesures légales viennent raffermir la loi de 1839 sur la protection des terres domaniales d’après laquelle un individu qui traite de questions foncières avec des Amérindiens commet désormais un délit. ...
... Deux ans plus tard, soit en 1859, l’Acte concernant la civilisation et l’émancipation des sauvages, bien qu’elle encourage encore l’émancipation et vienne renforcer les lois précédentes ayant trait aux Autochtones, élude la question des réserves. ...
... Les traités Robinson-Supérieur et Robinson-Huron Pendant ce temps, les tensions sont de plus en plus vives au sujet de l’amenuisement des ressources consacrées au maintien du mode de vie traditionnel amérindien. ...
... Ces pourparlers donnent naissance à l’habitude d’inclure dans les traités des dispositions sur les réserves amérindiennes; les traités de Robinson deviendront à cet égard le modèle à suivre. ...
... Les revenus tirés des droits miniers concédés avant les traités doivent être rendus aux Amérindiens. Les deux traités contiennent des clauses d’indexation des rentes. ...
... La région avait été mise de côté à titre de réserve par le traité signé en 1836 avec les Ojibwés, dans l’espoir que ceux qui vivaient dans le sud iraient s’y établir. ...
... De l’avis des Amérindiens, le principal héritage serait plutôt l’usage traditionnel des traités pour régler les rapports entre Indiens et Blancs, surtout en matière de questions foncières. ...
... Bien qu’ils aient perdu le droit d’être reconnus comme des Indiens au sens de la loi, les affranchis continuent de profiter de leurs droits conventionnels (autres que les paiements prévus par traité) ou du droit de vivre dans une réserve. ...