Quatre cents hivers

Quatre cents hivers

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... Lorsqu’il traversait avec lui une ville pour livrer des pierres sur les chantiers de construction, immanquablement, ils s’arrêtaient devant une résidence richement ornée ou un commerce à la devanture prospère. ...

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... Lorsqu’Étienne arriva avec Antoine à l’Habitation de Québec, les berges du fleuve grouillaient d’animation. Les hommes chargeaient les barques sous les ordres du capitaine Dupont-Gravé et de ses officiers. ...

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... Sur la berge, ceux qui passeraient l’hiver à Québec quittèrent lentement les lieux pour aller vaquer à leurs occupations. Sur le chemin du retour vers le domaine des récollets, Étienne ajustait ses pas à ceux de sa compagne. ...

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... — Elle se fera, cette ville, monsieur ? Champlain lui jeta un regard oblique. 444 ...

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... En quinze ans, nous sortirons de terre cette ville. 445 ...

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... — Alors, construis la ville qu’il aurait voulue pour ses fils ! La cité où il aurait pu vivre en paix et voir grandir ses petits-enfants ! ...

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... Quelques semaines plus tard, ils étaient devant l’autel de la chapelle des récollets près de l’Habitation de Québec. Mariedes-Neiges, fille de ce pays, acceptait d’Étienne Lecomte, fils de charpentier, un anneau à son doigt. ...

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... Il consolidait l’Habitation de Québec, bâtissait un logement pour le boulanger, érigeait la charpente du fort sur les hauteurs du cap. Et il logeait à la cabane des ouvriers, incapable de supporter l’inconfort de l’abri qu’elle lui avait préparé. ...

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... Les navires étaient encore en mer lorsque des corsaires à la solde de l’Angleterre jetèrent l’ancre devant Québec. ...

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... Sept Arrivé sur les hauteurs de Québec, Étienne aperçut trois navires de petit tonnage battant pavillon anglais. Sur la rive, les commerçants couraient pour mettre leur marchandise à l’abri. ...