Quatre cents hivers

Quatre cents hivers

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... Le ruisseau, lui, a été enfoui pour développer la ville. On ne savait plus exactement où il passait. On dirait bien que vous l’avez découvert. ...

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... La cloche de l’église sonnait, trop timidement pour dominer les bruits de la ville, juste assez pour animer le silence d’un monastère. L’envolée bientôt se tut. Les sœurs entonnèrent un hymne de leurs voix chevrotantes. ...

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... Il volait au-dessus de la ville, alerte et heureux. Ils franchirent les rivières tumultueuses, survolèrent les montagnes bleues et atteignirent la toundra sur la trace des caribous. Et, enfin, ils arrivèrent à destination. Le cratère Pingualuk ! ...

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... Sur la façade, la Ville avait il y a longtemps apposé une plaque ovale et bleue. Ici vécut Aurélien Boileau (1893-1961), avocat et homme politique. Ce personnage illustre était son arrière-grand-père. ...

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... . — Tu as de la famille en basse-ville ? Aurélien s’appuya lourdement sur lui. — C’est par là, je crois. Ils croisèrent des curieux qui accouraient en direction du poste de police et laissèrent peu à peu la clameur derrière eux. ...

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... En franchissant les hauts murs d’enceinte, ils n’étaient déjà plus dans la ville. Ils se rendirent à l’entrée de l’hôpital en passant devant le presbytère et l’église. ...

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... Il s’est installé en haute-ville. On le salue dans les officines du gouvernement ! Il reprit distraitement son exploration. — Et dire que ton père ne t’a jamais parlé du fabuleux charpentier qu’était ton grand-père ! ...

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... Tu l’as bien caché que tu avais un oncle en basse-ville ! — Histoire de famille. Il sortit de sa poche sa flasque de gin. — Je suis allé au ravitaillement ! — Toi, je te garde pour ami ! Ils se passèrent la flasque. ...

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... Ils franchirent les portes de la vieille ville et aboutirent sur la place Montcalm. Des milliers de personnes assiégeaient l’Auditorium à la façade ronde adossé aux remparts. ...

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... La foule s’éparpillait dans la ville. Aurélien offrit à boire à Cyrille qui refusa. Il cala le gin et asséna une solide tape dans le dos de son ami. — Demain, nous reprendrons la lutte ! — Si tu le dis. 83 ...