Quatre cents hivers

Quatre cents hivers

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... Le médecin du colonel, Isaac Senter, traits tendus et gestes précis, était penché sur l’un d’eux pour panser une plaie qui ne cessait de saigner. Catherine pensa à son père. Elle remercia le ciel que Thomas soit loin. ...

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... Ses traits s’adoucirent, son souffle le quitta. Catherine fut envahie d’un profond sanglot. Son père, le visage traversé par la douleur, retira à Thomas le sabot et l’enfouit dans sa poche. Il se tourna vers sa fille. ...

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... Elle oublia l’uniforme et les armes et ne considéra que les traits rassurants de son visage. — Je vous en prie, Aaron, emmenez-moi ! 271 ...

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... Ils le désarmèrent et le conduisirent jusqu’à une charrette où s’entassaient déjà sept ou huit hommes des deux camps ennemis. Ils le poussèrent pour qu’il y monte. — Ne me touchez pas ! 280 ...

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... Sœur Saint-Philippe observa un moment ses traits endormis à jamais. Ce départ vers l’au-delà lui paraissait toujours aussi 281 ...

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... Une jeune ursuline aux traits tendus par l’effort accourut. — Sœur Saint-Philippe, nous n’avons plus de bandages et il n’y en a plus dans la réserve ! — Courez chercher les draps à la buanderie. Déchirez-les en bandes. ...

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... Après plus de sept ans à espérer une première naissance ! — C’est ton tour. Il sursauta. Un infirmier venait le chercher. Il se leva avec son aide et fit quelques pas. ...

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... Telle qu’autrefois, sa voix était douce et chaleureuse, mais ses traits enserrés dans son bandeau et sa guimpe s’étaient burinés avec le temps et ses paupières tombantes lui donnaient un air triste. ...

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... Sœur Saint-Philippe était assise sur un banc, adossée au mur, blanche, les traits creux, le regard perdu. La dépositaire alla la trouver. — Ma sœur, vous êtes dans un tel état ! ...

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... Ses traits étaient fins, sans hostilité. 290 ...