Quatre cents hivers

Quatre cents hivers

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... Un cri jaillit de quelque part : « Quebec is ours ! ». Hurlements et échanges de coups de feu furent brefs. Impossible de savoir 260 ...

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... Arrivé dans la basse-ville, Médard ordonna à ses hommes de monter à l’étage des maisons pour tirer sur l’ennemi depuis les fenêtres. Lui-même entra dans un entrepôt pour y chercher un poste de tir. Il secoua ses vêtements couverts de neige. ...

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... Le rebelle raconta : — Nous avons été dispersés dans la ville. Ça… Ça tirait de partout. C’était chacun pour soi. ...

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... son honneur de ne plus prendre les armes contre nous. » Le combat avait rapidement déterminé un vainqueur, mais les révolutionnaires restaient au pied des remparts, résolus à couper tout ravitaillement aux habitants en attendant la capitulation de la ville ...

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... Épilogue Sur son cheval, Médard piaffait à la porte Saint-Jean avant de pouvoir quitter la ville. Le passage était encombré par les voitures de l’armée chargées de tout ce que les Bostonnais avaient abandonné sur le champ de bataille. ...

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... Je vais t’apprendre à reconstruire une ville. Suis-moi ! Ils quittèrent le bureau pour se rendre sur un des chantiers que Médard avait réussi à remettre sur pied. Catherine ferma la porte de sa classe. ...

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... encore une arme, d’uniformes rouges, gris, bleus ou faits de tartan, de miliciens en vêtements de campagne, de ville ou de forêt. ...

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... Des détonations provinrent des coteaux qui surplombaient la basse-ville, suivies de coups de feu isolés. Il reprit sa pénible progression vers la ville assiégée, arme au poing. ...

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... Encore loin des portes de la ville, Martin appelait. Sur les remparts, personne ne l’entendait. Cependant, chancelant, il criait : — Je veux me battre. Ouvrez ! — Halt ! Arrivés derrière lui, deux soldats le tenaient en joue. — Hands up ! ...

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... Dans la cour, les domestiques s’attroupaient ainsi que les familles qui, depuis le début des bombardements sur la ville, trouvaient refuge dans les granges, les étables et les greniers. ...