... Un autre incitatif qui s’adressait aux éventuels émigrants était mis en place pour leur rendre la vie plus facile dans la colonie : tout Français habitué dans la colonie pourrait traiter des fourrures de castor avec les Amérindiens. ...

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... Ce n’est pas un hasard si Pierre du Gua en 1603111, et à sa suite la Compagnie de Condé en 1613, puis en 1620 celle de Montmorency n’ont pas respecté leurs obligations de peuplement en retour du privilège exclusif de la traite des fourrures. ...
... Et en 1632, il s’était empressé de conclure avec Richelieu un traité, pourtant limité à une année, qui l’assurait de la traite sans qu’il eût à assumer les frais relatifs à la colonie. ...
... grande majorité officiers du roi et ensuite marchands au long cours et maîtres pelletiers, ces deux dernières catégories ayant un intérêt qui semblait évident au premier regard à entrer dans une compagnie coloniale dont le commerce était basé sur la traite ...
... Il faut enfin relever la participation de ces associés, créatures de Richelieu, aux deux compagnies particulières qui assurèrent de 1633 à 1641 le ravitaillement de la vallée laurentienne en échange de la concession de la traite, ainsi qu’à la compagnie ...
... Quant à un traité passé avec le roi, il était assumé par les mêmes groupes de particuliers qui s’intéressaient aux fermes. ...
... Simon Alix, autre secrétaire du roi, fut lui aussi un pivot autour duquel s'articulent les relations d'au moins sept financiers membres de la Compagnie. ...
... Il signa un traité avec le groupe Tallemand, Rambouillet et Acéré, et il conserva à ce groupe la gestion de ses affaires jusqu'à son décès. ...
... Donc, au lieu de distribuer des pots-de-vin à des officiers et à leurs commis, pour obtenir fermes et traités, que les financiers investissent dans la construction navale et le roi saura bien les obliger. On ne peut être plus clair. ...
... Même intérêt pour les négociants, puisque la traite des fourrures était un de leurs marchés depuis près d'un demisiècle98. ...