Saisons Atikamekw

Saisons Atikamekw

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... Je conduis d’une traite la Jeep jusqu’au bureau du Conseil de Bande, une bâtisse longue en bois traité. ...

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... . — Voilà, numéro vingt-sept. En route vers mon nouveau logement, je médite sur la nation qui m’accueille. Atikamek, qui s’écrit sans le w au singulier, signifie Poissons Blancs. ...

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... En retrait, en haut d’une pente douce, sept maisons, recouvertes de bardeaux de bois peint en blanc. Chacune offre deux logements mitoyens. Avant 1987, les enseignants provenaient de l’extérieur. ...

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... J’opte pour un maquillage discret et la coiffure que j’adopte durcit mes traits. Je ne veux pas séduire François, aussi n’accordai-je pas d’importance à mon apparence pour ce premier souper en sa compagnie. ...

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... Un enfant de six ou sept ans s’amuse sur le perron de bois d’une vieille maison. Curieux, il me dévisage lorsque je traverse la rue près de lui. Il n’ose pas m’aborder parce qu’il est seul. Accompagné, il aurait sans doute plus de courage. ...

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... Il a les traits d’un homme mûr. Rêveur, il caresse le bois de la rampe qui contourne la galerie de la même façon qu’il le ferait avec une sculpture. ...

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... À dix-sept ans, ce grand 47 ...

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... Lorsque j’eus vingt-sept ans, après sept ans de mariage, Paul et moi quittâmes les vastes forêts qui relient Parent à Clova, nous quittâmes Opitciwan et notre campement nomade pour vivre à Joliette, ma ville natale. ...

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... Mon mari n’acceptait pas notre séparation. Je ne fus donc plus en mesure d’héberger Léonard qui suivait un traitement médical agressif contre l’acné. ...

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... . — Donc, ça fait environ sept ans que tu es séparée. Es-tu revenue ici après ? Je sursaute aux paroles de François. ...