Samuel de Champlain - biographie

Samuel de Champlain - biographie

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... Dugua de Mons tient toujours à obtenir un monopole de la traite des fourrures, mais il est très absorbé dans la capitale par de nombreuses autres démarches. ...

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... Les pouvoirs les plus étendus lui sont conférés : il pourra construire les forts nécessaires, faire des traités avec les indigènes ou leur déclarer la guerre, établir « tels capitaines et lieutenants que besoin sera » et « commettre des officiers pour ...

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... Le manuscrit est prêt dès la fin de septembre 1612, puisque Champlain relate le retour en France d’une partie du personnel de l’habitation de Québec à la fin de la saison de traite de cette année-là4, mais n’évoque pas du tout la nomination du comte de ...

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... Pour les cartes, les écarts sont moins grands, car, pour reproduire celles de Champlain sur des plaques de cuivre, les graveurs n’ont eu qu’à suivre, avec une pointe sèche, les traits des feuilles de papier enduites de sanguine. ...

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... En leur montrant l’ampleur du travail d’exploration réalisé en Acadie et au Canada, Champlain veut les convaincre de la nécessité du monopole de la traite des fourrures pour permettre une réelle prise de possession de ces territoires par le roi de 25. ...

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... Dès lors, on doit s’interroger sur la façon dont Champlain utilise ses cartes pour permettre à son ouvrage de convaincre les hommes de gouvernement de la nécessité du monopole de la traite des fourrures, afin d’assurer une réelle prise de possession de ...

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... Ils lui apportent « d’assez bonnes nouvelles », disant qu’au début de l’été 1612, plus de deux cents Amérindiens se sont présentés aux rapides de Lachine pour faire la traite avec lui, qu’ils ont été très déçus par son absence, mais qu’ils ont accepté ...

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... Cependant, il a du mal à croire que des Anglais ont enfin atteint la « mer du Nord », et surtout que dix-sept journées suffisent pour y parvenir en partant des rapides de Lachine et en remontant la rivière des Outaouais. ...

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... Leur auteur est sur le point de constituer une compagnie commerciale chargée d’exploiter le monopole de la traite des fourrures accordé au prince de Condé le 13 novembre 1612, après la mort du comte de Soissons survenue douze jours plus tôt. ...

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... Les Rochelais préfèrent faire cavaliers seuls et armer leur propre navire : ils ne croient plus au maintien du monopole de la traite des fourrures. ...