... Entretemps, il tentera de savoir si la traite de fourrures a repris en Nouvelle-France et si la guerre contre les Iroquois est terminée. Avec un peu de chance, il trouvera peut-être un autre moyen de retourner dans la colonie. ...

Sauver les Français
... * * * Le 4 janvier 1654, après cinquante-sept jours en mer, le Zeelhaen entre en rade d’Amsterdam. La traversée a été rude. ...
... C’est ce voyage de traite qui l’a convaincu de fuir sa famille adoptive, son village, et l’a conduit sur ce bateau. Voilà maintenant qu’il se trouve de l’autre côté de l’échange, à transporter les mêmes peaux qu’il a troquées aux Hollandais. ...
... À la dérobée, il observe l’aubergiste et un groupe de sept ou huit hommes qui conversent bruyamment, assis 40 ...
... Les sept hommes ont terminé leur repas mais continuent de boire du vin. Ils parlent fort, gesticulent et se coupent la parole à tout propos. Radisson réussit à saisir quelques bribes de leur conversation. Il comprend qu’ils sont préoccupés. ...
... Après la guerre, la traite des fourrures va recommencer. — C’est pas ce qu’on entend dire ici. Il paraît que beaucoup d’habitants pensent à revenir. Même ceux qui sont dans la colonie depuis longtemps. ...
... La traite des fourrures est sûrement paralysée. Vaut mieux oublier pour l’instant le projet qui lui tient le plus à cœur. La question est maintenant de savoir si ça vaut toujours la peine de repasser en Nouvelle-France. ...
... Mais il devient plus tentant de servir les jésuites, puisque la traite est à zéro et qu’il préfère ne plus combattre, ne plus tuer personne. * * * 76 ...
... . — J’y ai œuvré pendant dix-sept ans ! répond Le Jeune. — Vous connaissez bien les Indiens ? — Évidemment. Surtout les Montagnais et les Algonquins, mais j’ai aussi fréquenté des Hurons, et j’ai déjà rencontré des Iroquois, à quelques reprises. ...
... Mais la traite est au point mort de toute façon. Et puis, à mon souvenir, les jésuites comptaient sur les commerçants de fourrures pour les aider, non ? ...