... Quand, en 1960, le bulldozer de la Révolution tranquille entreprit de moderniser la face du Québec à grand renfort de débroussailleuses et de déchaumeuses, à grands coups de niveleuses et de semeuses, certains membres d’ici estimèrent que l’avenir des ...

Sous les marronniers
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... Avec beaucoup de chance, je serais probablement devenu archevêque de Québec ou premier ministre du Canada. Avec la disparition de la Patente, la chance me faussa vachement compagnie. ...
... Je me demande ce que font ceux qui se promènent toujours en ville et qui n’ont que des humains comme compagnons. ...
... Moi, j’irai finir mes études à Québec ou à Montréal. Je suis un grand garçon, je n’ai plus besoin de règlement. Je pourrai manger autant de frites que je veux, mettre autant de ketchup que je veux... Je pourrai lire tous les livres que je veux ! ...
... Edmour et moi partîmes en ville avec ses dix dollars. Nous nous retrouvâmes chez un cousin à moi, important marchand de meubles de la place. ...
... Il en coûtait trois fois plus cher d’être étudiant au Quartier latin à Québec que pensionnaire dans un collège de province. Cela s’appelait compter les yeux fermés sur l’avenir et la providence. ...
... Cabano est une mignonne petite ville agglutinée autour de son moulin à scie, sur les rives du lac Témiscouata qui ressemble à une véritable mer intérieure, tant par sa profondeur que par son étendue. ...
... Grâce au relâchement du règlement dont bénéficiaient les finissants à l’approche du largage, j’allais me promener en ville tous les matins, question de prendre l’air avant d’entreprendre une rude journée d’étude. ...
... Elle décrivait des boucles, inventait des pirouettes dans le ciel et, quand elle découvrait mes stratagèmes, quand elle décelait mes desseins, un coup d’aile et elle repartait brusquement vers les champs verts, derrière la ville, ou vers l’île Saint-Barnabé ...