... Lors de ma toute première entrevue pour un emploi d’été, je demandai un salaire de 12 $ par semaine, environ ce que j’aurais gagné en m’échinant dans quelque entrepôt du centre-ville. ...
Souvenirs fragmentés d'un Juif montréalais
... Même si mon bureau se situait à Montréal et mes contrats se concentraient majoritairement au Québec, au fil des ans, je suis parvenu à rejoindre une clientèle diversifiée qui me conduisit parfois en des lieux étranges et peu fréquentés. ...
... Notre bureau, qui fonctionnait au départ entièrement en anglais, fit une place à la langue française, qui gagna du terrain pour finir par dominer dans la province de Québec. ...
... Les routes étaient étroites, sinueuses et bondées de véhicules de toutes sortes, les villages et les villes n’étaient qu’à quelques minutes les uns des autres. Les montagnes étaient en réalité d’humbles collines. ...
... Tandis que j’arrivais à peine à voir plus loin que le bout de mon crayon, mon père avait un plan. « La ville a besoin de logements. La plupart des appartements n’ont pas été entretenus ou modernisés depuis le début de la guerre. ...
... Shell Canada, dont les douces effluves parfumaient la ville d’est en ouest, m’embaucha pour concevoir un petit port d’embarquement destiné aux marchandises. ...
... 142 • souvenirs fragmentés d’un juif montréalais y en aurait autant que nécessaire à la séparation du Québec du reste du pays. Nous étions très nerveux. ...
... Montréal est une ville morte. ...
... Je déclinai l’offre poliment et m’en allai enseigner au collège Dawson, le premier cégep anglophone au Québec. J’y enseignai la technologie civile, un programme technique qui formait les futurs assistants des ingénieurs en bâtiment. ...
... Il engloutit plus de la moitié des fonds dans l’achat de nouveaux locaux situés au centre-ville et dépensa le reste de l’argent en effectuant l’acquisition d’un énorme ordinateur central lié en réseau à de petits postes de travail, un système qui n’était ...