... toujours — ou presque toujours — le même schéma : les troupes sont mises en place ; on entend le bruit de leurs pas ; on voit étinceler leurs armes, et la fureur guerrière luit dans leurs regards : les clairons sonnent ; la mêlée s’engage ; une grêle de traits ...

tentation de l'épopée dans les Relations des jésuites (La)
... Un autre thème commun aux différentes épopées réside dans le dénombrement des troupes, trait caractéristique de la mise en place25. ...
... Selon Daniel Madelénat, « la formule est considérée comme le trait stylistique qui distingue, par excellence, l’épopée45 ». ...
... Il s’agit là d’un trait traditionnel du style épique observé également dans les chansons de geste56. Plusieurs expressions à valeur méliorative reflètent l’émerveillement du scripteur devant la performance des belligérants. ...
... L’épisode, riche en péripéties, décide de la bataille : Le Chef des Algonquins se signala par un trait de courage qui n’est pas commun. Il se nomme Gahronho ; sa valeur merite que son nom ne soit pas mis en oubly. ...
... Ainsi, Lejeune investit les combattants français tombés au Long-Sault d’une reconnaissance posthume, inscrivant l’initiative de Dollard dans une perspective de rédemption nationale : « Il faut ici donner la gloire à ces dix-sept François de Montreal, ...
... Les jésuites amplifient la cruauté de leurs adversaires qu’ils soulignent pour faire contrepoids aux soldats français représentés sous des traits idéalisés. ...
... François Suard a répertorié chez les trouvères une série de motifs récurrents : « Chanter de geste revient tout d’abord à traiter un certain nombre de scènes que leur contenu permet de repérer : rassemblement au conseil du seigneur, échange d’ambassadeurs ...
... Paul Lejeune commente ainsi la conduite militaire de l’ennemi : les « traits de genérosité ne se trouvent pas en tous les Iroquois ; la fourbe y est bien plus commune que le courage, et la cruauté plus grande encore que la fourbe » (RJ, 1660, p. 7). 32 ...
... Russel Bouchard, Les Armes de traite, Montréal, Boréal Express, 1976, p. 30. En effet, le mousquet et l’arquebuse à mèche utilisés au e siècle étaient difficiles à allumer et occasionnaient de nombreux ratés. ...