... Le désir d’un gouvernement d’unité nationale est fort, notamment dans les villes du Canada anglais. À mesure que la guerre s’éternise, l’idée gagne en popularité. ...

Un pays en conflit
... En outre, le Québec (et le Canada français en général) est un désert politique pour son gouvernement. ...
... En pleine réunion, alors que le premier ministre rappelle à ses collègues la gravité de la situation, la nouvelle arrive que le Québec est secoué 90. Borden, « Diary », 17 mai 1917. ...
... Rumilly, Histoire de la Province de Québec, vol. 22, op. cit., p. 93. ...
... Le chevalier du roi, Québec, Presses de l’Université Laval, 2000, p. 158. 102. Carvell à Laurier, 4 juin 1917, fonds Laurier, bobine C-913, p. 195 944-195 947, BAC. 103. ...
... Se joindre à une coalition l’associerait à la conscription et aux fautes du gouvernement, ce qui anéantirait son influence au Québec. Laurier ne voit qu’une seule issue : la tenue d’élections générales. ...
... comme « indispensable au maintien de la participation du Canada à la guerre aux côtés des autres pays alliés13 ». « Tous mes amis de l’Ontario analysent la situation selon leur propre point de vue » et ne tiennent pas compte de l’avis des libéraux du Québec ...
... Ce sont leurs collègues du Québec qui refusent de bouger sur la question et de prendre en compte la situation impossible dans laquelle se trouvent leurs collègues anglophones, affirmet-il. « Pour adhérer à l’idée selon laquelle la conscription n’a pas ...
... à Toronto dans un grand congrès « Win-the-War » parrainé par les anciens dirigeants du mouvement de la bonne entente : le 3 août, quelque 6 000 hommes et femmes, dont 2 000 soldats revenus de guerre, écouteront des orateurs livrer des discours anti-Québec ...
... Il place désormais sa confiance dans le congrès de l’Ouest. « Si le Québec et tous les “éléments étrangers” se rallient aux dirigeants libéraux, l’avenir du parti dont vous êtes le chef sera au mieux compromis », le met-il en garde. ...