Une race d'étrangers

Une race d'étrangers

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... 208 une r ace d’étr angers Malgré l’affirmation souvent répétée voulant que les familles canadiennes-françaises soient venues aux États-Unis pour économiser de l’argent et en ramener au Québec, la plupart de ces familles n’économisent pas un sou. ...

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... Toutefois, cette approche introduit un biais dans l’échantillon québécois en faveur des ouvriers des grandes villes, comme Montréal et Québec. ...

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... Mais on ne peut tenir pour acquise la généralisation selon laquelle le régime alimentaire de la plupart des familles du Québec rural était plus pauvre que celui des villes industrielles. ...

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... Le mode de vie dans les villes industrielles du Maine ne semble pas s’améliorer sensiblement au cours des décennies suivantes. Une dépression frappe l’industrie du coton en 189817. ...

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... Pour d’autres, la ville industrielle représentait une différence de potentiel entre ce qu’ils avaient au Québec et ce qu’ils pourraient réussir à acquérir aux États-Unis. ...

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... Les moteurs du mouvement d’émigration Si la vie des oncles des États-Unis était austère, pourquoi autant de Canadiens français ont-ils émigré vers les villes industrielles de la Nouvelle-Angleterre ? ...

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... Mais, suivant cette théorie, les marchés financiers qui regroupent l’épargne et la canalisent vers des investissements sont immatures au Québec à l’époque. Des prêteurs peu scrupuleux en profitent. ...

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... Ils nient l’existence d’une crise agricole au Québec du début du xixe siècle25. ...

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... Tandis que l’Ouest s’ouvrait à l’agriculture de colonisation, les agriculteurs futés du Québec se sont tournés vers d’autres types de rendement, dont la production laitière dans une région, les cultures fourragères ou l’élevage dans une autre. ...

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... importe que ce soit à partir du Québec vers la Nouvelle-Angleterre ou de tout autre pays à un autre. ...