... est tout ce dont Grant avait besoin pour taxer les Franco-Américains et leurs cousins canadiens-français du Québec du handicap d’infériorité raciale, d’être les porteurs d’un « germoplasme » dégénéré. ...

Une race d'étrangers
... Ces « gitans » n’étaient en fait pas des Roms, mais une lignée familiale qu’Abbott faisait remonter à un ancêtre du Québec. ...
... Or, Robinson qualifie les importations plus récentes en provenance du Québec de « classe inférieure » et de « bande abominable de vagabonds, d’hommes et de garçons robustes quoique paresseux et de femmes infâmes, une ribambelle de sales gosses en remorque ...
... Les travaux d’Anderson comprennent une étude détaillée des groupes ethniques de Burlington ainsi qu’une étude de trois villes rurales de l’État78. ...
... Que la papauté trônant sur les grandes villes contrôle la politique ? Que nos industries de la guerre ont été placées exclusivement entre les mains des catholiques romains30 ? ...
... Lorsqu’un Kleagle arrivait dans une ville, il tentait d’abord de rallier à la cause du Klan les pasteurs protestants, la police et les autorités locales36. ...
... Parmi d’autres actes violents, le correspondant mentionne le cas d’un commerçant juif qui a été appréhendé, attaqué et chassé de la ville. ...
... Un porte-parole du Klan exhorte ses partisans en ces termes : « Allons dans cette ville et américanisons-la. » « Mettons leurs écoles et leurs quotidiens français hors d’affaire, et la victoire nous appartiendra79. » Le porte-parole cible les écoles et ...
... 372 une r ace d’étr angers français » dans les villes de textile de la Nouvelle-Angleterre, qui sont « séparés de leurs compatriotes le long du Saint-Laurent par une ceinture de protestants ». ...
... Le Québec ne s’oppose pas à la guerre elle-même, mais à la conscription. De nombreux Canadiens français refusent d’être contraints par la loi à combattre dans ce qu’ils considèrent comme une guerre pour l’Empire britannique. ...