Une race d'étrangers

Une race d'étrangers

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... Le Midwest rural offre aux familles agricoles canadiennes-françaises la possibilité de poursuivre le mode de vie agricole qu’elles connaissaient au Québec. ...

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... Les Franco-Américains de la Nouvelle-Angleterre, qui ne sont encore qu’un mince filet d’émigration en provenance du Québec, ne sont que 37 420 en 186024. L’expansion du chemin de fer du Grand Tronc, à partir de 1853, accélère le flux25. ...

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... Ces changements ont commencé avec l’arrivée d’un nombre croissant de travailleurs immigrés dans les villes de l’industrie du textile. ...

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... Mais peut-être aurons-nous ici une classe de travailleurs résidents semblable à celle des villes manufacturières d’Europe34. ...

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... Dans l’esprit de nombreux Yankees, la présence d’immigrants « se mélangeant » dans les villes industrielles les rendait moins attrayantes pour leurs filles. ...

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... Elle a suivi Long jusqu’à Biddeford, dans le Maine, la ville jumelle de Saco, où le couple a demandé un avortement à un médecin à la réputation douteuse, James Smith. ...

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... Peu importe l’état de l’industrie du coton pendant le conflit, la participation à la Guerre civile donne un nouvel élan au mouvement d’émigration du Québec. ...

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... Nouvelle-Angleterre étaient en activité, et […] à Lowell, neuf des grandes sociétés ont fermé leurs usines et « renvoyé 10 000 ouvriers, sans le sou, dans les rues ». « Ce crime, ce pire qu’un crime, cette gaffe », remarque naïvement un historien de la ville ...

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... La commission de Dillingham a suggéré que l’agitation ouvrière à Lowell était une incitation à l’immigration canadienne-française dans la ville. ...

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... Le Lowellien Charles Cowley écrit en 1883 qu’il y avait peu de FrancoAméricains à Lowell avant 1865, lorsque certains fabricants de la ville ont engagé Marin pour recruter au Québec. ...