... Les recruteurs ne payaient pas toujours les frais de transport des futurs ouvriers d’usine depuis le Québec. ...

Une race d'étrangers
... Ce mouvement des pauvres ruraux vers les États-Unis est si important qu’il est connu au Québec sous le nom « d’exode » ou de « fièvre des États ». ...
... Mais le nombre de Canadiens français du Québec qui ont quitté leur patrie était disproportionné par rapport à leur population par habitant dans la Confédération62. ...
... Des quartiers franco-américains, appelés « Petits Canadas », se sont développés dans les villes industrielles de la Nouvelle-Angleterre. ...
... Partant de quelques régions choisies, une plus grande partie du Québec se joint au mouvement 68. ...
... Grâce à ce modèle de migration, les villes industrielles de la Nouvelle-Angleterre s’associent à une ville ou une région du Québec. ...
... Pas moins de trois FrancoAméricains de la Nouvelle-Angleterre sur quatre vivent dans des villes où l’industrie de la fabrication est dominante au début du xxe siècle80. ...
... Pour la famille comme unité économique dans le Québec rural, voir Horace Miner, St. Denis : A French-Canadian Parish, Chicago, Phoenix Books, 1966, p. 63-65. Voir aussi Roby, Les Franco-Américains de la Nouvelle-Angleterre, op. cit., p. 69-85. ...
... Il n’y avait pas d’histoire du travail organisé de ce genre dans les districts agricoles du Québec. Les Canadiens français du Québec rural du xixe siècle travaillaient principalement à leur propre compte. ...
... Les familles qui quittaient une ville industrielle pour une autre au premier signe de grève étaient celles qui avaient l’intention de retourner au Québec. ...