Une race d'étrangers

Une race d'étrangers

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... Le journal local a rapporté des rumeurs à l’étranger selon lesquelles certaines « familles [canadiennes-] françaises » envisageaient de quitter la ville, mais elles sont restées sur place, et la grève a pris fin en moins d’une semaine99. ...

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... Au cours de l’hiver 1898, des grèves touchent New Bedford (Massachusetts), les villes jumelles de Biddeford et Saco (Maine) et d’autres villes de la région. Brunswick se joint à la grève et l’arrêt de travail a duré plus de deux mois104. ...

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... Harriet Robinson est retournée à Lowell à un âge avancé et a décrit le déclin de la ville dans ses mémoires de 1898. ...

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... Les soins et l’empathie s’étendaient à ceux et celles qui faisaient partie de la tribu et les catholiques francophones du Québec n’étaient pas membres de la tribu yankee. ...

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... Les fils chéris de la ville prononcent des discours, lisent des poèmes et défilent en procession dans les rues. ...

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... Le recensement de 1840, date reconnue pour le début du mouvement d’émigration du Québec vers les États-Unis, n’énumère aucun Canadien français à Brunswick. Presque tous les habitants de Brunswick en 1840 parlent anglais. ...

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... Brunswick compte quatre pages consécutives où sont consignés des détails sur les résidents de huit logements contigus occupés par treize familles francophones du « Bas-Canada » (Québec). ...

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... S’il est véritablement arrivé à Brunswick en 1844, il est possible qu’il ait été la première personne née au Québec à venir dans cette ville. ...

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... La moitié d’entre elles ont séjourné dans au moins une autre ville industrielle de la Nouvelle-Angleterre outre Brunswick. J’ai d’ailleurs retrouvé la trace de neuf de ces familles ayant chacune habité dans plus d’une paroisse au Québec. ...

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... J’ai remonté la trace de cette famille dans plusieurs paroisses du Québec également. ...