Ursulines de Québec (Les)

Ursulines de Québec (Les)

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... La dotation du futur couvent de Québec fut donc réduite à la terre patrimoniale de Haranvilliers, un manoir appartenant en propre à Madame de la Peltrie, « qui faisait une rente de 900 livres par an », selon les Annales manuscrites du monastère de Québec ...

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... Moins prudente, Madame de la Peltrie écrivit à l’automne au monastère de Tours, racontant ingénument tout ce dont il avait été question à Paris et à Québec. ...

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... Marie de l’Incarnation proposa une union qui ferait du monastère de Québec une maison au statut particulier : l’habit serait celui de Tours, les Ursulines de Tours prononceraient le quatrième vœu, s’obligeant à leur tour à « s’employer à l’Instruction ...

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... La sœur converse était Anne Bataille, du couvent de Dieppe, envoyée à Québec en 1642. ...

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... Le seul prêtre présent à Québec, M. de Saint-Sauveur, était, selon le P. Vimont, absolument impropre à la conduite de religieuses : « Il trouble tout, et les consciences et les affaires », écrit-il au général, le 15 septembre 164134. ...

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... Jérôme Lalemant, put se mettre pour de bon à la rédaction des Constitutions et Règlements propres aux Ursulines de Québec. ...

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... Le retard des travaux fut providentiel, car c’est finalement sur le rocher de Québec que le monastère définitif fut construit. ...

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... Québec se trouvant en pays algonquin, c’est d’abord aux diverses formes de la langue algonquine que les religieuses se sont toutes initiées47. ...

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... Sans doute, l’appellation de sauvage exclut-elle l’idée de civilisation (de civis, cité), puisqu’ils n’ont pas de villes, mais non celle de culture (liée aux traditions de l’esprit et aux techniques artisanales, comme à l’art). ...

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... Les Constitutions de Québec de 1647, rédigées en commun avec le P. ...