... Journal de voyage sur le Haut-Missouri (1794-1796) J ’embarquai le sept du mois de juin mille sept cent quatre-vingtquatorze à la ville de Saint-Louis des Illinois, dans une pirogue armée de huit rameurs, pour me rendre chez la nation mandane1 située ...

Voyage sur le Haut-Missouri
... Le dix-sept, à la rivière à l’Ours7. Nous avons été arrêtés le dix-huit par la pluie et le vent. ...
... Jacques d’Église, détenteur d’un permis de traite au moins depuis 1790, aurait été le premier, en 1792, à parvenir chez les Mandans en remontant le Missouri. Il y trouva un traiteur français, Ménard, établi là depuis quatorze ans. ...
... Le lendemain, septième du mois, nous fîmes route ensemble ; il retarda sa marche par rapport à moi. Je vis bien par la légèreté de sa voiture, pouvant éviter les grands détours que j’étais obligé de pratiquer, que je ne pourrais le suivre. ...
... Les traiteurs qui font le troc des pelleteries avec ces nations panises sont obligés d’y faire transporter leurs marchandises de traite sur des chevaux depuis l’embouchure de la rivière Platte et de descendre, au printemps à la fonte des glaces, les pelleteries ...
... Le commerce des pelleteries avec cette nation ponca serait fort avantageux si les Mahas, quoique leurs alliés, n’y portaient obstacle, empêchant les traiteurs d’y parvenir l’automne ; ne les souffrant que très rarement y aller le printemps y faire le ...
... Seule mention de ce Lauzon qui devait être lui-même traiteur ou engagé de traite. 48. « Quenneville » ou Quenelle. Le personnage est peu identifié. ...
... Je ne pouvais le cacher, ils voyaient bien que j’étais chargé de marchandises de traite. Il s’éleva parmi eux de grands murmures à ce sujet. Je n’épargnai rien pour adoucir l’esprit de ces brutes par mes paroles. ...
... Je lui rappelai son serment ; je fis mille louanges de lui et de sa nation pour le bon traitement qu’elle a coutume de faire aux Français. Je l’encourageai à me donner la main dans cette occasion. ...
... Je n’avais gardé d’accepter leur demande après les mauvais traitements que j’en avais reçus, et qu’ils étaient encore prêts à récidiver. ...