Nos livres font parler d'eux
Téléroman québécois (Le)
Je ne suis pas une grande amatrice d'études, j'aime mieux lire pour me divertir. D'au autre côté, j'aime regarder les séries et téléroman québécois et j'aime l'histoire. J'ai réussi dans Le Téléroman québécois à conjuguer tous mes intérêts. Revisiter les téléromans que j'ai eu le plaisir de regarder en lisant une analyse en fonction de différentes thématiques comme la place de ceux-ci dans la société m'a tout à fait passionnée.
Madame Legris, professeure universitaire, nous propose une étude bien documentée qui saura ravir les amateurs de téléromans. Chapeau pour ce merveilleux ouvrage de référence sur le téléroman québécois.
Mylène Lavoie, Pause lectureVie dans les camps de bûcherons au temps de la pitoune (La)
Une autre facette de la vie des bûcherons. À découvrir.
Catherine Perrin, Médium large (SRC)Tout foutre en l'air
Cet essai, s'il n'est pas sans faille, devrait alimenter une sérieuse réflexion sur l'état de l'enseignement collégial, 50 ans après da création.
Jean-François Crépeau, Le Canada françaisSi tu passes la rivière
Un roman d'une douceur épatante, là où François représente ce que l'humanité a encore de plus beau à offrir : la pureté. Un livre d'une grande sensibilité qu'il fait bon lire et où les silences ont toute leur importance.
Marie-Josée Turgeon, Au fil des pagesHydro-Québec et l'État québécois, 1944-2005
La grande qualité de cet ouvrage est d’insister sur le fait que l’image que les Québécois se font d’Hydro-Québec est affaire de représentation, qui découle elle-même d’une iconographie médiatisée complexe à laquelle personne n’échappe. Ainsi, la réflexion sur l’instrumentalisation politique de la société d’État est-elle menée avec grande intelligence.
Ce que cet ouvrage fait avec beaucoup de lucidité, c’est de présenter une réflexion sur l’histoire d’Hydro-Québec en insistant sur le fait que l’idée que nous nous en faisons demeure une construction et une vue de l’esprit.
Éric Dupont, L’actualitéHydro-Québec et l'État québécois, 1944-2005
L’auteur propose une histoire politique d’Hydro-Québec à travers laquelle il met en évidence l’ampleur et la densité des projets menés par l’organisation, et de ce fait leur influence sur la société québécoise tout entière, jusque dans le mode de vie des citoyens. Il rassemble dans une problématisation d’ensemble les différentes dimensions qui avaient été jusqu’à maintenant étudiées de façon segmentée.
Maude Flamand-Hubert, Niche-CanadaHydro-Québec et l'État québécois, 1944-2005
Il publie un essai significatif sur le rôle qu’Hydro-Québec au eu sur l’édification de la société québécoise.
Ce livre fera date pour mieux comprendre l’importance d’Hydro-Québec sur nous et les Premières Nations.
Daniel Rolland, Culture Hebdo.comHydro-Québec et l'État québécois, 1944-2005
Aujourd'hui, même si ça demeure un ouvrage spécialisé, Hydro-Québec et l'état québécois en intéressera plus d'un, ne serait-ce que parce que son principal sujet laisse rarement indifférent. Un nombre considérable de livres et articles ont été écrits sur Hydro-Québec et sur l’affirmation identitaire des québécois à travers les institutions politiques créées au cours du siècle dernier. Celui de Stéphane Savard se démarque par son attention aux aspects territoriaux de ces dynamiques (espace, modernité, rapport à la nature, etc.) et par les liens qui sont établis entre les représentations symboliques et leurs effets matériels.
, Zone CultureDans la caméra de l'abbé Proulx
Cette parution nous fait voir qu'au-delà de la parole de Dieu que l'Église tenait à parsemer, quelques individus pouvaient parler en termes plus libres de modernité.
Martin Blais, L'Indice BohémienTéléroman québécois (Le)
Mme Legris est d'une telle vivacité et d'une telle justesse de ton que j'adhère sans discussion à ses conclusions qui, entre autres, illustrent comment le téléroman a évolué et comment l'image proprette et idéalisée de notre société d'autrefois est presque devenue le reflet de la diversité culturelle qui nous caractérise. Le téléroman projette également nos travers, ce que relève l'essayiste en proposant des questions éthiques et sociologiques.
Jean-François Crépeau, Le Canada françaisExode québécois. 1852-1925 (L')
Des destins riches en péripéties, parfois heureuses, souvent dramatiques. L'ensemble donne un portrait passionnant de la société de cette époque, particulièrement des années 1870 à 1909, période où la plupart des lettres ont été écrites. Ils sont d'ailleurs attachants, les enfants de Théodore-Jean.
David Lonergan, GrafficiExode québécois. 1852-1925 (L')
Quel beau livre! Il est un peu inhabituel d'amorcer un compte rendu avec une telle expression qui synthétise mon jugement à l'égard du livre. Pourtant cette expression est fort appropriée pour saluer les mérites de l'ouvrage de Mario Mimeault.
Marcel Martel, Histoire socialeChemises bleues (Les)
La biographie écrite par Hugues Théorêt demeure un bon ouvrage qui permet de connaître les principaux pans de la vie d'Adrien Arcand. Elle saura sans doute plaire aux amateurs d'histoire et de biographies.
David Rajotte, Histoire socialeMaîtresse (La)
Ce dernier roman est une lecture pour temps de pluie. Une lecture qui réchauffe, dans laquelle on se perd, on se trouve, dans laquelle on emmitoufle ses pieds comme dans une couverture de laine. Une histoire qui pique un peu, qui dérange, mais qui sait chasser la grisaille ambiante.
Anne-Marie Duquette, Le Mouton noirMouvement naturel des choses (Le)
Au départ, il y a comme cette impression d'enfreindre l'intimité d'une personne qu'on ne connaît pas, d'ailleurs on a un peu de mal à s'attacher à lui dans les premières pages. Puis, tout doucement, on se rend compte qu'i lest bien sympathique et qu'au-delà des détails de sa propre vie, c'est notre cheminement à tous, dans la vingtaine, qu'il décrit.
Yannick Ollassa, Livresquement boulimiqueMouvement naturel des choses (Le)
Un témoignage sincère, une quête d'amour, d'identité, d'affirmation qui décrit bien les turpitudes de la vie et d'une époque pas très lointaine. J'aime cette entreprise toute simple où un écrivain prend le risque de tout dire pour le meilleur et le pire. Il faut une bonne dose de courage pour prendre cette direction et se confier à des lecteurs.
Yvon Paré, Progrès Dimanche