Nos livres font parler d'eux

Vie dans les camps de bûcherons au temps de la pitoune (La)

La vie dans les camps de bûcherons au temps de la pitoune est un document très visuel, facile à aborder et donc, tout public. Beaucoup de photos d'époque illustrent les différents travaux dans les camps et la vie quotidienne des bûcherons. Plusieurs annexes sont ajoutées en fin de volume. On y trouve de l'information diverse et variée, des statistiques, des chansons de camp, un menu et même quelques recettes d'époque!


Un très bon livre, bien documenté et captivant. Le bûcheron étant bien souvent au coeur de l'imaginaire québécois, tant dans les contes que comme personnage folklorique, il est très intéressant de remettre les pendules à l'heure et d'en apprendre plus sur la vie de ces hommes (et femmes!) des bois.

Geneviève Bolduc, Un thé à la bibliothèque

Saccades

Chacune des nouvelles de ce livre propose une ambiance et des personnages bien distincts. Pas de fil conducteur souligné à grands traits, à part peut-être un certain désir d'aller de l'avant, sans savoir si ce sera mieux ou pire. Mais entre ce chef qui peine à trouver son inspiration et ces jeunes soeurs qui tentent de revoir leur père alcoolique une dernière fois, on s'abandonne avec grand plaisir dans ce bouquet d'histoires né sous la plume bien tournée d'une auteure de Québec.

Julie Roy, Coup de pouce

Vertige des insectes (Le)

Maude Veilleux nous offre un récit troublant, une lente implosion d’un personnage qui vit le départ d’êtres chers. Au cœur de son appartement, Mathilde dépérit, remet tout en question. Au centre de cet univers, l’absence, qui se traduit par un secret qu’elle se retient de partager au départ et qui la consume tout au long de ce roman.


Cette déprime se glisse dans le texte, qui évite les clichés et la lourdeur des dérives émotionnelles qui l’agitent et la figent. Des émotions à fleur de peau qui, comme pour ses amis, laissent le lecteur en périphérie, incapable de percer la carapace dans laquelle se cloisonne la jeune femme. Ce premier roman d’une écriture fluide va à l’essentiel sans se perdre dans les méandres du pourquoi et du comment (ce qui déstabilise parfois, comme dans le mouvement final). La métaphore de la main de fer dans un gant de velours s’applique pour ce récit intimiste. Le résultat ne laisse pas le lecteur indemne.

Jean-François Villeneuve, La Presse

Vertige des insectes (Le)

Profondément émouvant, ce premier bijou de l'auteure ne saurait être plus unique et mémorable.


Le Vertige des insectes est un texte tout à fait singulier dans lequel Maude Veilleux confronte avec force le lecteur au désarroi de Mathilde. L'auteure nous fait passer par une grande gamme d'émotions, avant de nous laisser sur une impression puissante.

Jean-François Lebel, La bible urbaine

Hydro-Québec et l'État québécois, 1944-2005

La puissance de la poésie des mots choisis par Johnson montre à quel point l'importance de cette construction identitaire dans l'imaginaire québécois. Car l'identité d'une nation ou d'un peuple se bâtit essentiellement par des référents imaginaires, mais concrets, n'en déplaise à plusieurs qui souhaiteraient l'imposer par des slogans, des logotypes ou une Charte des valeurs. L'ouvrage de Stéphane Savard constitue un apport considérable, à cet égard, à une meilleure compréhension de ce que constitue l'imaginaire identitaire québécois.

Ianik Marcil, Le Huffington Post

Saccades

Le recueil est accessible. L'écriture de Maude Poissant est vraiment intéressante. Elle est capable d'éviter les clichés, de s'adapter à plusieurs personnages avec plusieurs niveaux de langage. C'est une découverte. Une nouvelle auteure qu'on va suivre.

Sophie Ginoux, CIBL (Catherine et Laurent)

Saccades

Un recueil de nouvelles qui rocke.

Marie-Ginette Guay, CKRL (Les Matins éphémères)

Saccades

Très joliment écrit. Très joliment raconté. C'est prometteur pour la suite. On a dévoré.

Yvon Paré et Jean-François Coulombe, La fin de semaine est à 7 heures (SRC Saguenay)

Vertige des insectes (Le)

Une grand-mère aimée qui est rappelée par son Créateur et son amoureuse qui s’exile au Yukon, c’en est trop pour Mathilde qui se replie sur elle-même dans sa douleur. Maude Veilleux exprime très bien ce désarroi qui peut nous toucher à tout instant quand ce à qui ont tient n’est plus. Le vertige des insectes est un roman certes mais une belle étude de la souffrance de l’âme. Avec cet opus c’est un joyau de plus pour l’éditeur Hamac qui définitivement sait très bien choisir ses titres.

Daniel Rolland, Culture Hebdo.com

Art de la guerre (L')

«L'ouvrage a fait l'objet de nombreuses traductions et éditions commentées depuis sa première publication en Occident, en 1772. Celle que proposent maintenant les éditions Nouveau Monde est particulièrement séduisante. Il est impossible d'apprécier réellement l'oeuvre de Sun Tzu sans la situer dans son contexte historique et culturel. Les commentaires d'Alain Thote sont de haut niveau et l'iconographie, d'une rare somptuosité»

Michel David, Le Devoir

Saccades

Un recueil de nouvelles à vous jeter par terre


Nous vous le disons tout de go, nous craquons pour Saccades ce très beau recueil de nouvelles de Maude Poissant. Peut-être parce qu’il y a, bien que chaque nouvelle ait son identité propre, un dénominateur commun qui est de la difficulté d’être. Une nouvelle vaut à elle seule le détour, c’est « Fragments de désirs amoureux » avec le portrait d’un homme rigide. Autant de tableaux qui illustrent le poème d’Aragon « C’est ainsi que les hommes vivent ».

Daniel Rolland, Culture Hebdo.com

Téléroman québécois (Le)

Je ne suis pas une grande amatrice d'études, j'aime mieux lire pour me divertir. D'au autre côté, j'aime regarder les séries et téléroman québécois et j'aime l'histoire. J'ai réussi dans Le Téléroman québécois à conjuguer tous mes intérêts. Revisiter les téléromans que j'ai eu le plaisir de regarder en lisant une analyse en fonction de différentes thématiques comme la place de ceux-ci dans la société m'a tout à fait passionnée.


Madame Legris, professeure universitaire, nous propose une étude bien documentée qui saura ravir les amateurs de téléromans. Chapeau pour ce merveilleux ouvrage de référence sur le téléroman québécois.

Mylène Lavoie, Pause lecture

Tout foutre en l'air

Cet essai, s'il n'est pas sans faille, devrait alimenter une sérieuse réflexion sur l'état de l'enseignement collégial, 50 ans après da création.

Jean-François Crépeau, Le Canada français

Si tu passes la rivière

Un roman d'une douceur épatante, là où François représente ce que l'humanité a encore de plus beau à offrir : la pureté. Un livre d'une grande sensibilité qu'il fait bon lire et où les silences ont toute leur importance.

Marie-Josée Turgeon, Au fil des pages