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Le «blues» du «backbencher»

Après la députée de Saint-Henri-Sainte-Anne, voilà le député de Fabre qui quitte son siège quinze mois après avoir été réélu.

Au journaliste de La Presse, il a reconnu que le refus du premier ministre de le nommer au cabinet avait pesé lourd dans sa décision.

Mais, dans la lettre de démission qu’il a envoyée au président de l’Assemblée nationale, il dit avoir consulté le commissaire à l’éthique de l’Assemblée nationale, qui lui a confirmé que sa démission, compte tenu de sa situation familiale (il a cinq enfants), s’appuyait sur un motif légitime et n’était pas contraire aux valeurs de l’Assemblée nationale.

Ouimet

Prenons ici une pause pour relire ce qui précède.

Ce monsieur invoque les classiques raisons familiales pour laisser un mandat de « simple député » ministériel, et se justifier de toucher son « allocation de transition » (difficile de dire au commissaire qu’il méprise son job de député…), mais il aurait pu envisager de rester en politique si le « défi professionnel » avait été plus important. Ministre, genre.

En bref, s’il avait eu beaucoup PLUS de travail, il aurait pu plus facilement le concilier avec la famille.

Aussi bien le laisser retourner au droit.