Présentation générale du site

J-François Mouhot, Février 2009

Base documentaire sur les Acadiens réfugiés en France au XVIIIe siècle (1758-1785).

La base de données documentaire hébergée sur ce site vient à l'appui de l'ouvrage Les Réfugiés acadiens en France : l’impossible réintégration? Elle permet au lecteur de consulter une transcription en texte intégral de tous les documents cités dans le texte de cet ouvrage.

Ces documents proviennent d’une base de données constituée pour les besoins de mes recherches pour écrire la thèse à l'origine de ce livre, au cours de cinq années selon les principes et les critères expliqués ci-dessous.

Les documents signalés dans le livre peuvent tous être retrouvés grâce à la date systématiquement indiquée sous la forme [AAAA-MM-JJ], éventuellement suivie d’une lettre (a, b, c, d, etc…) lorsque plusieurs documents sont datés du même jour.

La date indiquée sous cette forme est le plus souvent celle indiquée sur le document. Il peut toutefois s’agir parfois de dates approximatives : elles sont alors indiquées sous la forme [AAAA-00-00 ou AAAA-MM-00]. C’est souvent le cas lorsque aucune date n’apparaît sur le document lui-même et que j’ai dû estimer au plus juste la période de rédaction.

Dans certains autres cas, une seconde date figure à côté de la première date. Il peut soit s’agir d’une deuxième date possible pour le même document, ou d’une date qui a un rapport avec ce document (par exemple la réponse à une lettre initiale peut comporter une indication du jour de rédaction de la première lettre). Dans d’autres cas (par exemple lorsqu’une fiche est le résumé de plusieurs manuscrits) la date peut correspondre au premier document (c’est le cas par exemple de la fiche 1758-11-00a), ou à celui que j’ai jugé le plus intéressant. On peut encore trouver des documents datés de 1790 mais évoquant des faits remontant à 1758 (par exemple). Dans certains cas rares, j’ai mis comme première date celle des événements narrés dans le document, et non celle de rédaction du document lui-même, ceci pour des raisons de repérage et de mise en perspective des documents. Bref, l’utilisateur ne doit pas s’étonner outre mesure si le champ « date » donne des indications parfois un peu curieuses.

Autres précisions : il me semble intéressant de profiter des nouvelles technologies pour permettre aux lecteurs de ma thèse de se reporter – s’ils le désirent – aux documents qui y sont cités. Cela permet à ceux qui le souhaitent à la fois de vérifier les informations et de les replacer dans leur contexte. Mais cette base de données était au départ un simple outil de travail que je n’avais pas envisagé dans un premier temps de rendre publique. Pour cette raison, je demande de l’indulgence aux utilisateurs pour les fautes d’orthographe qui subsistent certainement et qu’il était impossible de re-vérifier systématiquement en raison de l’ampleur de la documentation. Il peut subsister également dans le corps du texte des documents des mentions ajoutées le plus souvent entre crochets et qui sont des remarques personnelles, sous forme de notes ou rédigées seulement en partie. Idem en ce qui concerne le champ indiqué « notes », qui, la plupart du temps, contient des informations « en vrac » qui peuvent être utiles au lecteur, mais qui paraîtront parfois obscures.

Enfin, j’ai supprimé de cette présentation en ligne des champs qui existaient dans la base de données originale. Par exemple, un champ comprenait différents mot-clés à usage personnel qui m’ont permis l’indexation de fiches suivant les thèmes de mon étude (je peux à l’aide de mots-clés retrouver par exemple tous les documents relatifs au paiement des secours, au regroupement des Acadiens, ou encore toutes les fiches concernant une ville particulière, comme Saint-Malo). La base était également une base de données relationnelle permettant de lier différentes fiches entre elles suivant les individus concernés. Cette recherche par individu n’est plus possible de cette manière, mais on peut toujours rechercher dans les fiches celles qui comportent par exemple le nom « Boudrot ».