... Ce sachem des Iroquois domiciliés trouvait toutefois une légitimité à ses prises de position qu’il fondait sur le traité de Kahnawake et sur sa place dans la structure hiérarchique de l’alliance : Frère. ...

Alliance et dépendance
... Saghteghroana assumait son rôle de dépendant sur le mode du rôle d’allié qu’il caractérisait par deux traits : la loyauté et le prestige. Les Sept-Nations étaient loyales. Elles respectaient le traité de Kahnawake. ...
... La Chaîne du Covenant fut « renouvelée » et le traité du 8 mars 1768, reconduit. Johnson avait finalement réussi à éviter une guerre qui compromettait maintenant les intérêts de la Couronne. Les Six-Nations avaient accepté l’option diplomatique. ...
... Le surintendant n’exprimait jamais une entière confiance dans ses « frères » de la Confédération des Sept-Nations, qui n’en faisaient jamais assez à son goût. Ils étaient toujours objets de doute. ...
... La force des Sept-Nations résidait effectivement dans son alliance avec les Anglais. Elle résidait dans la Chaîne du Covenant et le traité de Kahnawake. ...
... Les délégués des Sept-Nations confirmèrent que plusieurs « mauvais » colliers circulaient, signes des récriminations à l’endroit des Anglais et des Six-Nations93. ...
... Attakullaculla, un chef chérokis signataire du traité du 8 mars 1768, confirma la proposition et ajouta que l’alliance avait séduit des Creeks du nord de la Georgie, des Chickasaws de 108 ...
... Ils le pouvaient, car ce « grand conseil » était lié à celui de Chota par le traité de Johnson Hall98. Cette démarche bilatérale va exacerber les relations déjà tendues entre les Six-Nations et les SeptNations. ...
... La Confédération des Sept-Nations devait être depuis ses débuts minée par des tensions internes et des rivalités. ...
... Convoquées à Johnson Hall en septembre 1774 afin de proclamer publiquement leur neutralité dans ce conflit, les Sept-Nations ne dépêchèrent aucun délégué. ...