... Certains entraient en titubant, commandaient une bière, la buvaient d’un trait, puis en commandaient une autre. Les autochtones qui ne parlaient pas français pointaient du doigt vers leur bouche, puis vers les barils de bière. ...
Antoine, coureur des bois
... Il y avait là suffisamment de peaux pour obtenir six ou sept bouilloires à Québec. Les jésuites seraient heureux d’apprendre que les Indiens accueilleraient l’homme blanc avec empressement. ...
... Torotati fut également traité avec grande considération, pour avoir amené Antoine. ...
... Très peu de fourrures leur parvenaient, parce que les Iroquois interceptaient les Indiens désireux de faire la traite. De plus, le nouveau gouverneur, tout comme ses prédécesseurs, interdisait aux Français d’aller à l’intérieur des terres. ...
... On a épinglé sur son dos une affiche disant « traiteur d’eau-de-vie ». — Que s’est-il passé ensuite ? demanda Antoine. Il ressentait un picotement sur sa peau, sous son col. — L’accès de toutes les églises est maintenant interdit à Aigron. ...
... Le désarroi se lisait sur les traits réguliers de ce dernier, en constatant la situation difficile dans laquelle se trouvait Antoine. Après l’accolade, Paul frappa légèrement le menton d’Antoine. 232 ...
... Il alternait les quelques traits de crayon avec des sauts sur place, pour éviter les engelures. Torotati doutait que l’esprit d’Antoine fût entièrement à sa carte : — La pensée de Tehya t’obsède, le taquina-t-il. ...
... Les flammes dansantes soulignaient ses traits pleins de vie. Tehya ne comprenait pas pourquoi la date de la naissance de l’enfant l’intéressait autant. ...
... Les traits réguliers et équilibrés de Torotati semblaient vides de toute expression, alors que son regard se perdait au loin. Tehya et Ayita se tenaient de l’autre côté d’Antoine. ...
... Il désirait évoquer une vision de Tehya, s’y accrocher, comme Nodin s’était accroché au sein de sa mère, mais il ne parvenait même pas à reconstituer une image nette de ses traits. Il ne visualisait qu’une vague aura. ...