... Enfin, la guerre de Sept Ans, de 1756 à 1763, entraîne une funeste série de contraintes commerciales. ...

Bacchus en Canada
... Au fil des ans, et tout particulièrement depuis la fin de la guerre de la Succession d’Autriche jusqu’au début de la guerre de Sept Ans, certaines familles françaises affirment leur position privilégiée dans le négoce canadien. ...
... C’est notamment le cas de Jacques de Cailhault, sieur de La Tesserie qui, après s’être procuré une barrique de vin par l’entremise du marchand Mathurin Girault, en fait la traite pour son propre compte… en omettant de payer le pauvre Girault54 ! ...
... Par exemple, lors du recensement de 1716 à Québec, un seul individu se déclare brasseur ; or, il dispose vraisemblablement d’un vaste réseau de distribution, puisque la ville ne compte pas moins de onze cabaretiers et sept aubergistes. ...
... Notons que ce dernier objet sera traité plus loin en ces pages, dans le chapitre portant sur les relations franco-amérindiennes. ...
... Sachant que la colonie importe annuellement de six mille à sept mille barriques de vin et deux mille barriques d’eaude-vie (incluant la guildive antillaise) vers 1740, les revenus provenant de ces droits d’entrée revêtent une importance considérable. ...
... Chaque guerre, notamment celle de la Succession d’Autriche (1740-1748) et celle de Sept Ans (1756-1763), rend plus difficile le commerce des boissons alcooliques au Canada. ...
... Encore au xviiie siècle, on considère favorablement l’usage de l’eau-de-vie dans le traitement des maladies, mais aussi dans leur prévention : en 1707, le receveur de l’amirauté Georges Regnard Duplessis émet l’avis que l’augmentation de la consommation ...
... Quoi qu’il en soit, en France comme en Nouvelle-France, on conçoit la consommation de boissons alcooliques comme une condition essentielle de traitement et de guérison. La bière revêt un caractère plus alimentaire que le vin ou l’eau-de-vie. ...
... Dans un roman philosophique mettant en scène un homme du xviie siècle qui s’éveille après sept cents ans de sommeil et constate les changements autour de lui, Louis-Sébastien Mercier fait le procès de ses contemporains, grands amateurs de « liqueurs colorées ...