Bacchus en Canada

Bacchus en Canada

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... Bon an mal an, ces effectifs représentent environ un militaire pour sept ou huit habitants. ...

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... Règle générale, les officiers et les commandants ont droit à un meilleur traitement que les soldats : leurs « rafraîchissements » s’avèrent fort différents des rations des troupiers sous leurs ordres. ...

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... En pleine guerre de Sept Ans, lorsqu’un parlementaire anglais est arrêté près de Contrecœur, Louis-Antoine de Bougainville est dépêché auprès de lui pour lui tenir compagnie. ...

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... Tout un petit monde gravite autour des forts, particulièrement ceux qui sont situés dans les régions les plus éloignées des zones colonisées : les Amérindiens et les coureurs de bois viennent y traiter des marchandises, les vagabonds et déserteurs s’y ...

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... En effet, l’ivresse aidant, la moindre insulte – on se traite de « laquais », de « petit visage », de blanc-bec – peut susciter une provocation en duel113. ...

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... Pendant que les missionnaires tentent de limiter les dégâts de l’ivrognerie chez leurs néophytes, les administrateurs écoutent avec attention les tenants et les opposants de ce lucratif commerce qu’est la traite des boissons alcooliques. ...

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... La création de postes de traite à Tadoussac en 1600 et la fondation de Québec en 1608 accentuent le rythme des transactions commerciales, mais il faut ...

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... de troquer des marchandises de traite pour obtenir des fourrures. ...

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... Selon Louise Dechêne, au xviie siècle, l’eau-de-vie représente de 4 % à 5 % de la valeur totale des équipements convoyés par les traiteurs montréalais pour un voyage de douze à seize mois. ...

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... Il faut rappeler qu’aux yeux de plusieurs dirigeants de la colonie la traite est une activité qui va à l’encontre des objectifs de peuplement et de défrichement de la vallée du Saint-Laurent. ...