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Bien public (1909-1978), (Le)

Un journal, une maison d'édition, une imprimerie

  • 29,95 $PapierISBN: 9782894487532
  • 13,99 $PDFISBN: 9782896648023

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Fondé en 1909 par l'évêque de Trois-Rivières, Mgr Cloutier, Le Bien public est un hebdomadaire catholique offrant aussi un service d'impression. Lorsque la crise des années 1930 amplifie des difficultés financières déjà présentes, l'entreprise est menacée de faillite. L'abbé Albert Tessier, l'un des collaborateurs-vedettes, propose de léguer Le Bien public à Clément Marchand, poète de la relève associé au journal, et à Raymond Douville, ancien journaliste du Nouvelliste. Avec l'aide de Tessier, ils donnent un second souffle au vieil hebdo, mettent sur pied une maison d'édition réputée et une imprimerie commerciale prospère.

Grâce à ses contacts dans les milieux littéraires, politiques et cléricaux, Le Bien public a joui d'un rayonnement à la grandeur du Québec. Jusqu'en 1978, les Éditions du Bien public publient au moins 250 titres tandis que l'imprimerie obtient d'importants contrats du gouvernement du Québec - particulièrement à l'époque de Maurice Duplessis - et de nombreux éditeurs québécois, dont Fides, le Boréal express ou les Écrits des Forges.


Maude Roux-Pratte a une maîtrise en études québécoises à l'Université du Québec à Trois-Rivières et un doctorat en histoire à l'Université du Québec à Montréal.

Table des matières

Le Bien public (1909-1978) 1
INTRODUCTION 15
CHAPITRE I • AVANT LA RELANCE DU BIEN PUBLIC (1909-1933) 27
La première vie du Bien public 28
Les futurs dirigeants du Bien public 46
CHAPITRE II • LA RENAISSANCE DU BIEN PUBLIC ET DU MAURICIEN (1933-1939) / Le Bien public prend un nouveau départ 78
Une seconde vie pour Le Mauricien et Horizons (1937-1939) 99
Le déclin du réseau littéraire de Marchand 117
CHAPITRE III • LES ÉDITIONS DU BIEN PUBLIC PRENNENT LEUR ENVOL SOUS LA DIRECTION DE L'ABBÉ ALBERT TESSIER (1932-1939) / Les Pages trifluviennes, une collection mobilisatrice (1932-1935) 124
Des signes d’essoufflement après le tricentenaire (1935-1939) 164
CHAPITRE IV • L'ESSOR DE L'IMPRIMERIE DU BIEN PUBLIC (1938-1959) 168
Une période d’ajustement après les « Pages trifluviennes » 169
Les années 1940 et la prospérité des presses du Bien public 177
L’après-guerre et le retour aux vieilles amitiés 196
chapitre v / CHAPITRE V • MARCHANDS AUX COMMANDES (1959-1978) 219
L’édition québécoise et l’aide de l’État dans les années 1960 et 1970 220
L’Imprimerie du Bien public et quelques clients 224
Les Éditions du Bien public après Albert Tessier 244
La mort lente du journal et la vente de l’entreprise 259
CONCLUSION 271
APPENDICES 278
BIBLIOGRAPHIE ET SOURCES 299
REMERCIEMENTS 314
INDEX 316
TABLE DES MATIÈRES 325

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Ce livre a fait parler de lui :

  • Dans cette étude, Maude Roux-Pratte n'a négligé aucune source susceptible d'approfondir son sujet. Elle a dépouillé plusieurs fonds d,archives et des correspondances privées qui lui ont permis d'éclairer d'un jour nouveau l'histoire sociale et économique du journal et de la maison d'édition.

  • Il y a au Québec trop peu d'études sur le milieu du livre tel qu'il a existé en région au siècle dernier. Des journaux, des revues, des maisons d'édition et des cercles littéraires, que ce soit à Sherbrooke, à Trois-Rivières ou à Saint-Hyacinthe, ont pourtant joué un rôle majeur dans le développement de la culture québécoise dans l'entre-deux-guerres.


    Aussi faut-il saluer la parution de l'ouvrage de l'historienne Maude Roux-Pratte sur Le Bien public, cet hebdomadaire fondé en 1909 par l'évêque de Trois-Rivières, puis cédé en 1933, en raison de difficultés financières, au poète Clément Marchand - mort à 101 ans en avril dernier - et au journaliste Raymond Douville (1905-1997). Les deux amis en firent, grâce à leurs relations et au réseau de leur mentor, l'abbé Albert Tessier, un périodique de qualité, notamment sur le plan littéraire, auquel se greffèrent bientôt une maison d'édition réputée et une imprimerie commerciale prospère.

  • L'ouvrage de 328 pages est l'oeuvre de Maude Roux-Pratte qui, riche d'un doctorat en histoire et d'une maîtrise en études québécoises, nous fait visiter le XXe siècle et le bouillonnement culturel qui y a régné. Un contexte qui nous mène indéniablement à croiser le destin de Clément Marchand, qui a dirigé Le Bien public pendant des décennies, jusqu'à sa retraite en 1978.

  • Pourtant [l'entreprise le Bien public] a fait l'objet de peu d'études jusqu'ici et, surtout, elle n'avait jamais été analysée dans sa globalité. C'est maintenant chose faite avec le livre de Maude Roux-Pratte, qui couvre, en cinq chapitres, l'ensemble des 69 ans d'existence de l'entreprise sous ses trois facettes.

    Très bien documenté, combinant à la fois l'étude régionale, celle des réseaux et celle de l'histoire de l'imprimé, le livre de Maude Roux-Pratte constitue une véritable avancée pour la connaissance de la vie intellectuelle au Québec au 20e siècle et pour l'histoire du livre.

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