Billets de Maxence, 1939-1944 (Les)

Billets de Maxence, 1939-1944 (Les)

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... Dans la ville, c’est un va-et-vient de gens qui se mouchent, toussent, crachent, éternuent et se lamentent. L’épidémie inexorable frappe tout le monde. ...

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... L’ombre règne depuis plusieurs heures sur la ville paresseuse, et dans la plupart des foyers les volets sont clos, les petits enfants rêvent aux anges et les bons papas, ceux qui n’ont pas de cauchemar, ronflent dans un profond sommeil. ...

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... Pouvons-nous penser sans tristesse et sans compassion au sort de ces populations terrées dans les catacombes des villes que secoue la mitraille et qu’enflamment les pluies de feu ? ...

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... De bon gré ou de mauvais gré, ces tâcherons pitoyables ont bravé l’humidité du matin, oublié leur tête souffrante, pour remettre en marche la grande roue de l’activité de la ville. ...

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... Il devait être six heures et l’ombre de la nuit s’étendait encore sur la ville. ...

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... L e livre précieux, d’allure sévère, qui renferme les règlements de ma petite ville, ne repose pas sur les rayons de toutes les bibliothèques. ...

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... Un moment, on parla de former la ligue des noctambules et d’entreprendre, en pleine nuit pensez donc, la marche sur l’hôtel de ville. ...

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... De janvier 1933 jusqu’à l’automne 1939, Fernand Gagnon est à l’emploi de la Ville de Trois-Rivières, au « Département du greffier ». ...

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... Hôtel de ville de Trois-Rivières, 1933. (Archives du Séminaire Saint-Joseph de Trois-Rivières. Cote : 0064-47-07.) ...

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... Il fait si bon se trouver sur la rue, jouir de la douceur d’un beau matin d’avril, sentir les timides attouchements des premiers rayons du soleil, entendre le gazouillement des oiseaux à cette heure où la cacophonie de la ville n’a pas encore commencé ...