Billets de Maxence, 1939-1944 (Les)

Billets de Maxence, 1939-1944 (Les)

Page 320

... Je les condamnerais, par exemple, à parcourir la ville, la langue sortie, pour montrer à tout le monde comme elle est sale, comme elle est chargée de venin. ...

Page 328

... C’est une saison de renouveau, durant laquelle la ville s’enlaidit comme à plaisir, avant d’adopter un visage pimpant de jeunesse et de vigueur. ...

Page 329

... Pour quitter à jamais cette prison de la ville, il me faudrait être capitaine de vaisseau sur la mer de l’oubli. Mon esprit se laisserait bercer, ainsi délivré de ses pensées mornes. En effet quel triste univers que le nôtre. ...

Page 337

... Vers la fin des années 1930, la Ville de Trois-Rivières entreprit de rénover entièrement le terrain de l’exposition en parc destiné aux loisirs et aux sports. ...

Page 339

... La ville entière se repose dans le calme après une dure semaine de travail. Sur les trottoirs, les gens vont d’un pas nonchalant. Rien ne presse. ...

Page 343

... J’ai bien pensé que j’atteindrais facilement mes ambitions de devenir le millionnaire respectable et respecté de ma ville, mais je cherche dans mon arbre généalogique l’oncle riche qui me couchera sur son testament. ...

Page 349

... George Pullman fut même à l’origine d’une ville en banlieue de Chicago, qu’il créa pour héberger ses employés. Mais, vers 1894, la conjoncture économique força Pullman à réviser les conditions de ses ouvriers. ...

Page 352

... ces merveilleux dimanches aussi, où j’avais le bonheur de suivre mon père dans ses longues randonnées à travers la ville chez des compagnons de métiers ou sur les bords des quais, particulièrement aux jours de régates. ...

Page 361

... Vos articles et vos photos constituent, croyez-m’en, la plus mauvaise publicité pour notre ville. Toute vérité, dit le proverbe, n’est pas bonne à dire. ...

Page 369

... Il hantait les couloirs de l’hôtel de ville, devenus le refuge des affamés et des souffreteux, qui se rabattaient sur le conseil de ville pour obtenir quelques journées de travail, des chaussures, des lunettes, des fausses dents, une pitance quoi ! ...