Brève histoire socio-économique du Québec (4e édition)

Brève histoire socio-économique du Québec (4e édition)

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... Les familles comptaient en moyenne sept enfants, soit bien moins qu’il n’en fallait pour toucher la gratification royale. En fait, selon le démographe Hubert Charbonneau, 2 % des familles seulement auraient pu y avoir droit (1975 : 222s.). ...

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... Sous prétexte de mettre ses habitants à l’abri de la traite de l’eau-de-vie, ils le déplacèrent deux fois, l’établissant finalement à Kanesatake, près d’Oka, sur le lac des Deux-Montagnes. ...

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... La période de 1670 à 1681 fut marquée par l’anarchie dans la traite des fourrures. Les autorités métropolitaines tentèrent sans succès d’enrayer la ...

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... En réalité, l’exploration et la traite des fourrures étaient des activités extrêmement exigeantes. ...

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... Les coureurs des bois restaient, cependant, un rouage essentiel de la traite des fourrures. ...

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... La structure de base de la traite des fourrures resta inchangée jusque dans les années 1780, et les marchands francophones continuèrent d’y jouer un grand rôle. ...

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... Dans la région sablonneuse de Sorel, par exemple, l’absence de surplus agricoles forçait les familles à engager un des leurs dans la traite des fourrures pour se procurer de l’argent. ...

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... Sous le Régime français, il y eut parmi les marchands une certaine spécialisation, ceux de Québec s’adonnant aux affaires d’import-export, ceux de Montréal à la traite des fourrures. ...

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... Grâce aux capitaux accumulés par la traite des fourrures, il imita d’autres riches marchands anglophones et acheta une seigneurie. ...

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... artisans n’allant pas de pair avec la croissance de la population, l’expansion des métiers reposait sur l’apprentissage, des garçons (et, dans certains métiers comme la couture, des filles) étant placés auprès d’un maître pour une période de trois à sept ...