Canada français devant la Francophonie mondiale  (Le)

Canada français devant la Francophonie mondiale (Le)

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... 50 LE CANADA FRANÇAIS DEVANT LA FRANCOPHONIE MONDIALE Raymond Gauthier, « Les retardataires nous causent des ennuis », circulaire en prévision du congrès de Québec en octobre 1962, dans Archives privées du club Richelieu de Manchester (New Hampshire ...

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... CHAPITRE 1 • Un nouveau maillon dans le réseau institutionnel du Canada français (1944-1959) 53 ruraux et diasporaux, où l’institution familiale demeurait plus qu’en ville le ciment de la reproduction culturelle. ...

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... Les tribunes des clubs accueillaient rarement des conférencières et lorsque cela se faisait, les membres suggéraient que leurs propos, dont ceux de Mariana Jodoin, la première sénatrice du Québec, ...

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... Comme nous l’avons vu, il s’était accommodé d’une autonomie politique relative au sein de la fédération canadienne, notamment par l’entremise des compétences provinciales du Québec, ainsi qu’un réseau institutionnel religieux s’étendant aux 96.  ...

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... Ainsi, le Richelieu a érigé un archipel de clubs de l’Acadie au Manitoba en passant par le Rhode Island, et privilégié un certain discours sur la nation, de manière à mieux nourrir un esprit de « survivance » franco-catholique commun au Québec et en sa ...

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... L’élite d’Ottawa se montrait alors plus méfiante du risque que la majorité au Québec usurpe la direction du mouvement. ...

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... Québec (Québec) 100 105 111 Trois-Rivières (Québec) 45 90 92 Verdun (Québec) – 98 105 Eastview (Ontario) – 64 70 115 124 120 90 64 65 Ottawa-Hull (Ontario-Québec) Sudbury (Ontario) Le succès de l’expansion au Québec, sans appui ...

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... Preuve de la solidarité qu’on cherchait à susciter entre les Canadiens français du Québec et de l’Ontario, lorsque le mouvement a fondé son premier club dans la capitale fédérale en septembre 1945, il ne l’a pas assis dans l’une ou l’autre des villes ...

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... Déjà pendant la décennie 1950, par exemple, tandis que les clubs en milieux minoritaires cherchaient seulement à ce que « la population canadienne-française » soit « considéré[e] avec dignité et respect112 » par la majorité, les clubs au Québec justifiaient ...

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... Jobin liait aussi le destin du Québec au sort des minorités canadiennesfrançaises et distinguait la culture globale (la nation) de la communauté politique (l’État fédéral partagé) auxquels appartenaient les Canadiens français117. ...