Canadiens en Guyane

Canadiens en Guyane

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... Du même port partirent ensuite l’Antoinette de Puységur et le Printemps, les 24 septembre et 23 novembre 1764, avec respectivement sept et cinquante passagers français, allemands et acadiens84. ...

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... Perrault avait l’intention d’installer sa famille en Guyane où, contre un traitement annuel de 600 livres, il avait accepté de s’occuper de la formation des milices. ...

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... La documentation reste plus discrète à l’égard de Rastel de Rocheblave qui dut être traité de la même façon. ...

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... eux aient été mal identifiés, ou aient pu, peut-être, déserter avant de parvenir à destination, ou aient pu ne pas accompagner leur conjoint ou leur père passé dans cette colonie, aura somme toute assez peu d’influence sur le propos qui vise moins à traiter ...

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... Âgé de sept ans de plus, Gaspard Joseph Chaussegros de Léry10 passa en France avec sa famille en 1761. ...

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... Qu’ils fussent d’épée ou de plume, les officiers canadiens qui voulurent poursuivre leur carrière en France après le traité de Paris se retrouvèrent plus souvent qu’à leur tour soit inutilisés ou mis à la retraite, soit replacés en Guyane, à Saint-Domingue ...

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... Comme bien d’autres officiers, les frères Chaussegros de Léry avaient voulu poursuivre leur carrière et sollicité un nouvel emploi dans les troupes, mais déjà en 1762-1763, et encore davantage après la signature du traité de Paris, la France avait un ...

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... salarial, la rémunération n’était pas toujours équitable puisqu’en juin 1771 Louis Legardeur, chevalier de Repentigny, alors commandant du camp des recrues des troupes coloniales à l’île de Ré, remettait un rapport dans lequel il proposait d’augmenter les traitements ...

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... Ainsi, au lendemain du traité de Paris, dans un contexte où la France ne ressentait plus un aussi grand besoin d’officiers militaires chevronnés, et dans lequel les nobles déportés d’Acadie insulaire rivalisaient pour l’obtention d’un emploi avec ceux ...

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... Bien engagée dans le système seigneurial et, souvent, dans la traite des fourrures, une bonne partie de l’élite canadienne était profondément terrienne, locale et parfaitement intégrée en territoire nord-américain. ...