Combattre avec les vivres

Combattre avec les vivres

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... Le recours aux citadins En 1914-1915, dans le contexte de marasme économique que l’ouverture des hostilités accentua au Canada, les chômeurs des villes constituèrent les premiers substituts trouvés pour aider aux champs. ...

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... Québec, Rapport général du ministre des Travaux publics et du Travail de la province de Québec pour l’année finissant le 30 juin 1918, Québec, E.-E. Cinq-Mars, 1918, p. 123. ...

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... Robert Borden avait d’abord été réticent à instaurer une telle commission pour ne pas effrayer les Canadiens, en particulier le Québec, qui pouvaient y voir un premier pas vers la conscription96. ...

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... Si l’accueil fut favorable au Canada anglais, au Québec, R. B. Bennett vit ses interventions interrompues par une foule qui voyait poindre la conscription106. ...

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... Des campagnes furent menées dans les villes par les autorités fédérales et provinciales, avec le concours des élites locales et économiques. ...

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... À l’échelle provinciale, le Québec, l’Ontario et la Saskatchewan exploitèrent des bureaux de placement agricole pour mettre en relation l’offre et la demande. ...

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... Les métropoles de Montréal et Toronto constituaient en effet des bassins potentiels appréciables pour recruter des bras, sans compter des villes de moindre taille, comme Québec et Ottawa123. ...

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... Au Québec, le mot d’ordre fut : « Une levée de bras pour l’agriculture129 ». ...

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... Une campagne de sensibilisation et d’information fut organisée dans les villes de la province à grand renfort de conférenciers132. ...

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... Dans le contexte de l’effort de guerre agricole, ce procédé créait un lien de solidarité et d’intérêt entre les villes et les campagnes135. ...