Dollard

Dollard

Page 62

... Des impatients, les « Dix-Sept » ! À l’hiver de 1659-1660, les 17 Français qui vont partir pour le Long-Sault vivent tous à VilleMarie depuis au moins deux ans. Ils n’y sont pas débarqués en même temps comme un peloton de mercenaires. ...

Page 63

... Pour eux, les Amérindiens sont donc des êtres humains tout comme les Français ; ils doivent être traités humainement, ils ont une âme et ils ont la même richesse à partager : la vie surnaturelle. ...

Page 66

... Les « Dix-Sept » et les autres47 qui s’étaient ralliés à cet audacieux projet de coup de main, 47. ...

Page 72

... Le comportement admirable de ces volontaires de Ville-Marie s’inscrit dans la même ligne que celui des Dix-Sept. Ces hommes avaient la même soif de liberté et de paix. 72 dollard.6.5 72 22/04/05, 14:12 ...

Page 75

... Si les Dix-Sept l’emportent, il est sûr qu’ils vont se partager les dépouilles des vaincus, comme d’ailleurs ils l’ont déjà fait au moment de l’escarmouche de l’îlot Normand lors de leur premier départ. C’était normal. ...

Page 78

... Gabriel Souart, prêtre de Saint-Sulpice, assisté par ses confrères Le Maistre et Vignal, veilla à faire sonner le glas et à célébrer les funérailles les plus solennelles possibles durant lesquelles il dut faire un bel et émouvant éloge funèbre des dix-sept ...

Page 80

... entre les dits Iroquois qui étaient au nombre de huit cents et dix-sept Français de cette habitation et quatre Algonquins et environ quarante Hurons au pied du Long-Sault, que treize8 de nos Français avaient été tués sur place et quatre, emmenés prisonniers ...

Page 82

... Voici le mémoire du père Chaumonot : Dès le mois d’avril 1660, dix-sept braves12 Français, volontaires de Montréal, prirent le dessein de se hasarder pour aller faire quelque embuscade aux Iroquois, ce qu’ils firent avec l’approbation et l’agrément de ...

Page 85

... Les ennemis, étant revenus de la frayeur extraordinaire dont ils avaient été saisis, se rallièrent et durant sept jours et sept nuits entières grêlèrent nos gens de coups 24. Voilà la preuve que les Onnontagués voulaient livrer bataille. 25. ...

Page 88

... Ils s’étaient déjà exercés à l’un et à l’autre l’espace de sept jours, durant lesquels ils n’avaient fait que combattre et prier Dieu ; car dès que l’ennemi faisait trêve, ils étaient à genoux et sitôt qu’ils faisaient mine d’attaquer, ils étaient debout ...