... Onontio et ses enfants : alliance et logique d’empire 313 gouverneur s’informe des « bonnes ou méchantes dispositions des nations, et le mérite de chaque sauvage un peu considérable, ce qui est absolument necessaire de scavoir pour les traitter chacun ...

Empire et métissages, 2e édition
... Chapitre sept les limites de l’empire Vous avez des enfans rebelles notre pere. ...
... Une coalition instable (1684-1701) L’alliance franco-amérindienne formait une puissance militaire redoutable : les Iroquois au xviie siècle, les Renards au xviiie, mais aussi les Britanniques, notamment lors des premiers affrontements de la guerre de Sept ...
... En juin 1684 La Barre et ses associés dans la traite, rejetant toute solution diplomatique, font le choix de la guerre6. ...
... Aux yeux de Leibniz par exemple, la mauvaise foi contaminait le droit international : le philosophe allemand, en 1713, accusait Louis XIV de « fouler aux pieds tous les serments et traités ». ...
... C’est à une réflexion critique sur l’alliance elle-même que se livrent les Outaouais, alliance qui leur paraît « nuisible tant pour le commerce que pour la guerre » selon Carheil : pour la traite parce les Français font obstacle aux relations d’échange ...
... On peut voir en effet dans une telle tactique un trait de la politique amérindienne, mais rien n’est sûr à cet égard. On a déjà dit que le jeu des factions est d’abord un modèle européen de compréhension du politique. ...
... Dans l’immédiat, et tout en ménageant ses intérêts dans la traite, Frontenac dépêcha une flottille dans l’Ouest sous la direction de Louvigny et de Perrot. ...
... L’utilisation de l’alcool dans la traite était aussi un facteur habituel de violence. ...
... Un autre épisode de résolution judiciaire intervient en 1683 à Michillimakinac, quand Daniel Greysolon Dulhut prend l’initiative de punir le meurtre de deux traiteurs français, Jacques Le Maire et Colin Berthot, tués durant l’hiver 1683 à la baie de Kiaonan ...