... Sept sont tués, mais le dernier s’échappe — peut-être grâce à l’intervention de l’Outaouais Miscouaky, son ami — et se réfugie dans le fort français, vite rejoint par les autres membres de sa nation. ...

Empire et métissages, 2e édition
... Si le gouverneur voulait bien « pardonner » certains meurtres de Français, c’est en partie parce que ces traiteurs prenaient le risque de traiter avec les Sioux, en marge du Pays d’en Haut94. 93. ...
... Outre qu’elle disperse les forces militaires des alliés, la guerre avec les Sioux place les traiteurs français en porte-à-faux avec l’alliance. ...
... Perrot, qui n’est accompagné que d’une poignée de Français, parvient à sécuriser son établissement en faisant croire aux assaillants qu’il est gardé par quarante hommes solidement armés, et en invitant quelques chefs à pénétrer dans l’enceinte pour traiter ...
... À l’automne 1700, quelques traiteurs sont pillés par des Mdewakantons (groupe sioux-dakota) et il obtient une réparation sous la forme de 400 peaux de castor236. Mais la situation des Français du fort L’Huillier est bientôt intenable. ...
... Les provinces périphériques du royaume (Bretagne, Provence, Dauphiné, etc.) étaient même liées à la Couronne par un traité spécial qui leur reconnaissait un certain nombre de privilèges, notamment en matière fiscale. ...
... Une rhétorique similaire, ou voisine, préside à la rédaction des traités signés entre Français et autochtones. Richelet (en 1680) définit ainsi le « traité » : « Acord. ...
... Un traité franco-indien était donc aussi valable qu’un traité franco-anglais ou franco-espagnol, et cela même si les autochtones ne disposaient pas d’une copie écrite en bonne et due forme. Comme le remarque M. ...
... Il s’agissait en réalité de traités d’alliance. ...
... Saint-Lusson, loin d’imposer la souveraineté du roi, doit demander aux Amérindiens l’autorisation de faire la traite en toute liberté. ...