Empire et métissages, 2e édition

Empire et métissages, 2e édition

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... La traite était pour les Amérindiens une condition sine qua non de l’alliance politico-militaire. ...

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... Cadillac ménage ses intérêts, puisque la traite doit lui permettre de s’enrichir, mais son propos n’est pas dénué de pertinence. ...

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... Le cas des Illinois est exemplaire : traditionnellement rattachés à l’aire forestière du Nord-Est, ils partagent en réalité de nombreux traits culturels avec les groupes des Plaines. ...

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... Beaulieu, « Les Hurons de Lorette, le “traité Murray” et la liberté de commerce », p. 261-262). ...

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... Chez les Iroquois, note le père Lafitau, « un voyage de sept ou huit cents lieues y est regardé comme on regarderait en France une promenade de Paris à Orléans ». ...

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... Les Grands Lacs se rattachaient aux Grandes Plaines par des centres de traite ou « rendez vous » : il en existait trois très importants dans le nord des Plaines, chez les Dakotas, chez les Arikaras et chez les Mandanes et Hidatsas. ...

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... 92 empire et métissages Charlevoix, « Les Iroquois n’eurent pas plutôt chassé les hurons [...] qu’ils entreprirent de faire le même traitement à tous leurs Alliés ». ...

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... Il existait bien, autrement dit, des communautés distinctes parlant des langues particulières et partageant certains traits culturels. ...

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... Parmi ces nombreux villages, on trouve notamment deux gros « bourgs » : le premier compte 3 000 habitants « de sept nations différentes, qui vivent paisiblement meslées les unes parmi les autres ». ...

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... Précisons que le chiffre sept (« sept nations »), chez les Algonquiens, peut avoir une valeur mythique, à l’instar du chiffre quatre, et ne pas toujours correspondre à la réalité (Delâge, Sawaya, « Les origines de la fédération des Sept Feux », p. 45) ...