... Ces lieux étaient aussi les centres d’un commerce de grande envergure, dont les réseaux traditionnels furent vivifiés par la traite des fourrures82. ...

Empire et métissages, 2e édition
... exceptionnelle, au détroit des lacs Huron et Michigan, mais aussi, peut-être, sa charge mythologique — l’île de Michillimakinac était censée abritée le Grand Lièvre Nanabozo —, en faisait un centre incontournable, et de la géopolitique amérindienne, et de la traite ...
... Celle-ci est en somme davantage perçue comme un moyen que comme une fin, le moyen, selon Charlevoix, « de suspendre les hostilités », « car [...] il ne faut pas compter sur un Traité de Paix, tant qu’une des deux Parties peut donner de la jalousie à ...
... 116 empire et métissages se souviendra qu’un de ses parents a esté tué dans les guerres précédentes, pour venir faire quelque acte d’hostilité et rompre ainsi le traité qui auroit esté fait par les vieillards. ...
... Le culte des paquets rituels, trait culturel majeur des sociétés algonquiennes du Pays d’en Haut, permet à nouveau de mettre en relief le rôle symbolique dévolu au guerrier comme reproducteur et instigateur de la filiation. ...
... Les Illinois font régulièrement le voyage jusqu’à Chagouamigon dans les années 1660 pour traiter avec les Français et les Indiens du lieu. ...
... « depuis qu’à notre occasion tous ces Peuples ont eu plus d’affaires à démêler entr’eux, note ainsi Charlevoix, ils ont emprunté les uns aux autres plusieurs usages, & surtout celui du Calumet, dont ils se servent aujourd’hui communément dans leurs Traités ...
... Selon Charlevoix, il « abbat les vapeurs du Cerveau, rend la tête plus libre, réveille les esprits & nous met plus en état de traiter d’affaires »160. Chez les Illinois on fumait dans la « pippe du soleil », appelée par les Français « calumet ». ...
... D’autres traits rapprochent le jeu de crosse de la guerre. Les joueurs, d’abord, semblent avoir été soumis à un certain nombre de prescriptions 169. ...
... Les Outaouais qui, jusqu’en 1653, n’avaient goûté aux marchandises françaises que de manière indirecte, en rencontrant chaque été les Hurons sur la rivière des Français, contrôlaient alors grâce à des alliances locales les circuits de traite sur les rives ...