... Ces derniers font aussi la connaissance de deux traiteurs, Nicolas Perrot et peut-être Toussaint Beaudry, qu’ils invitent à venir commercer à la baie des Puants7. 6. ...

Empire et métissages, 2e édition
... Les Outaouais et les Ojibwés, depuis 1653, bénéficiaient d’un certain monopole dans les relations avec les Français, et c’est par eux que les Poutéouatamis, nation la plus importante de la baie des Puants, obtenaient jusque-là les marchandises de traite ...
... Le gouverneur français accueille de son côté des ambassadeurs autochtones venus pour la traite. ...
... Le statut respectif des nations résulte à la fois de la géopolitique pré-européenne et de la manière dont ces groupes se sont intégrés dans l’alliance française, c’est-à-dire dans le réseau de traite des fourrures centré à Montréal. ...
... Bougainville, op. cit., p. 233 ; C11A, vol. 22, f. 60, Discours des sauvages nepissingues et algonquins ; Sawaya, La fédération, p. 76, 98 ; Delâge, Sawaya, « Les Sept Feux », p. 93. 46. ...
... Copway parle de « déprédations huronnes » exercées à l’encontre de leurs voisins nordiques, qu’ils semblent avoir souvent traités avec condescendance. ...
... À partir des années 1690, avec l’expan sion continentale de la traite, des nations comme les Miamis et les Illinois, à l’instar des Outaouais, « font en second le commerce de nos marchandises avec les nations les plus eloignées ». ...
... Dans les années 1670, les Ménominis et les Renards dissuadent ainsi les explorateurs et les traiteurs français de se rendre chez les Illinois. ...
... Cette logique s’exacerbe évidemment lorsque ces voisins sont aussi des ennemis, d’autant que les Amérindiens ne conçoivent pas qu’un de leurs alliés puisse traiter avec une nation ennemie, a fortiori s’il s’agit de leur vendre des armes à feu. ...
... tant des trois missions qui en sont proches qu’avec les sauvages des terres et des lacs qui y descendent pour traiter ». ...