... L’arrivée des autochtones du Pays d’en Haut, dans les plus belles années de la traite, fait souffler sur cette ville le vent des Grands Lacs. ...

Empire et métissages, 2e édition
... La traite, selon Nicolas Perrot, se déroulait « ordinairement dans la commune de Montréal », à proximité immédiate du fleuve : c’est là que les Indiens, après avoir planté leurs cabanes, « ont coustume d’étaler leurs marchandises », là aussi que les ...
... Certains se contentent d’hiverner dans un camp : c’est le cas des coureurs de bois, qui y trouvent le réconfort d’une Amérindienne et l’occasion de troquer leurs marchandises de traite ; c’est aussi celui des jésuites qui, contraints de s’adapter à l’ ...
... Henri Joutel écrit en 1687 : Cet endroit est le rendez vous et le passage de presque toute la traite des pelleteries. ...
... À quoi nous sert d’avoir des gens dans notre pays qui ni viennent que pour la traitte et qui ensuitte s’en retournent comme des oiseaux, sy nous avions une garnison avec un bon officier qui nous entendist nous serions toujours en estat de luy decouvrir ...
... Zitomersky, est l’un des traits caractéristiques de la présence française en Amérique du Nord105. ...
... Le village français serait constitué de maisons pour les voyageurs, qui sont toujours « en assés grand nombre pour la traitte », surtout pratiquée avec les Outaouais durant la belle saison108. ...
... L’odeur de la poudre à peine dissipée, et alors que les longues-maisons et les champs de maïs brûlent encore, les Français revendiquent solennellement leur souveraineté sur cette portion d’Iroquoisie : L’an mil six cent quatre vingt sept le dix neuvieme ...
... Dans la même veine, de nombreux missionnaires, traiteurs et officiers, offrent l’image d’une terre d’abondance, d’une nature parfaite et extraordinaire, propice à la colonisation. ...
... Il demeura parfois plusieurs mois sur place « pour traiter avec les Iroquois » (Margry, op. cit., t. 1, p. 193-232, 438 ; Perrot, op. cit., p. 129). ...