Empire et métissages, 2e édition

Empire et métissages, 2e édition

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... L’un prendra le chemin de la Baye des Puans, afin d’advertir ceux qui sont en traite chez les Poutouatamis, Malhominis, Sakis, Outa­ gamis et autres de la dite Baye ; l’autre canot, celuy du lac Supérieur, où il ne scauroit estre au plus qu’au commencement ...

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... C11A, vol. 12, f. 262v ; C11A, vol. 4, f. 203, Ordonnance de Duchesneau défendant à toute personne d’aller à la traite des pelleteries dans les habitations des Sauvages et profondeur des bois. 109. ...

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... La Barre écrit en 1684 qu’il ne faut pas confondre les « permissions sans traite & autres envoys pour la guerre avec les congez de traitte » (C11A, vol. 6, f. 359v, in Dubé, op. cit., p. 267). ...

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... Cette proximité traduit l’intérêt commun et même l’interdépendance qui, par-delà certaines tensions, lient l’officier, le traiteur professionnel et le missionnaire. ...

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... Le fort Frontenac, selon un mémo­rialiste, « a eté establi [...] en apparence pour la seuretté du pays mais en effet pour faire la traitte avec les Iroquois ». ...

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... Cette hiérar­chisation des postes traduit la primauté de la traite dans les préoccupations des Français, Michillimakinac servant avant tout d’entrepôt de la fourrure. ...

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... Le premier grief concerne l’absence d’autorisation à pratiquer la traite. ...

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... Un seul colon subit la peine capitale, un certain Jean Thomas, pendu à Québec en 1674 pour avoir contrevenu à une ordonnance de juin 1673 défendant la traite illégale. ...

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... Selon Duchesneau, sept coureurs de bois ont été capturés en 1680. En 1709, trois frères sont trouvés au nord des Grands Lacs par le lieutenant Robutel de La Noue, qui s’efforce de les arrêter. ...

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... Dans l’Ouest, les officiers témoignent de leur difficulté à régenter le comportement des traiteurs. ...