... Otoniata en profite pour tenter de remporter la mise encore une fois en déposant devant lui les sept peaux de castor qui lui restent. — Je t’offre sept peaux pour ce couteau et pour la couverture. Sept ! répète-t-il avec force. ...

Enfer ne brûle pas (L')
... Le groupe de soldats et d’Iroquois se dirige donc d’un pas ferme en direction du fort en écartant les habitants qui maugréent contre celui qui vient de mettre fin à leur traite. ...
... Le lieutenant en profite pour regarder ce jeune Iroquois de plus près et constate que ses traits sont différents de ceux de ses compagnons. ...
... Mes frères m’ont adopté, ajoute-t-il en pointant du doigt ses sept compagnons qui r egardent la scène avec étonnement. Le lieutenant laisse alors tomber son fusil et serre Orinha dans ses bras comme s’il retrouvait son frère. ...
... Tout ce qu’il souhaite, c’est retourner avec les siens pour en finir avec cette traite qui s’est bien déroulée jusqu’à maintenant. Il a hâte de rentrer au village, de distribuer ses 196 ...
... Aucun Iroquois ne demande à Orinha ce qui s’est passé chez le gouverneur, ni ne lui explique comment la traite s’est déroulée en son absence. ...
... Deconissora et Thadodaho gardent leur distance depuis le voyage de traite à Rensselaerwyck et Tahira est resté chez les Onneiouts pour l’hiver, après avoir livré le prisonnier érié à la famille d’Atotara. ...
... — À Rensselaerwyck, pendant mon voyage de traite. Écoute Conharassan, je voudrais que tu me fabriques un bel étui en cuir pour que je puisse toujours le porter sur moi. ...
... Car chaque saison de traite apporte ces maladies foudroyantes qui font de nombreuses victimes, année après année. ...
... Des traits paisibles de Garagonké émane une lumière aveuglante venue d’un autre monde. Le père regarde intensément le fils. Un souffle chaud et puissant submerge Orinha, car Garagonké est sur le point de lui parler. Il voit ses lèvres bouger. ...