... Même si à partir du XVIe siècle l’État exerça de plus en plus de pressions sur les communautés villageoises dans le but d’imposer son système de traitement de la violence, les pratiques traditionnelles perdurèrent malgré tout jusqu’au XVIIIe siècle dans ...

Enjeu spirituel des enfants non baptisés (L')
... Même des crimes aussi graves que le meurtre pouvaient à l’occasion être traités au sein de la communauté62. Cependant, dans les cas de crimes graves il fallait théoriquement obtenir l’accord de la magistrature pour pro- 60. J.-F. ...
... G. du Rousseaud de la Combe, Traité des matières criminelles, p. 244. 77. ANQM, Jr, dossier no 2073. 78. J.-F. Leclerc, « Justice et infra-justice en NouvelleFrance », p. 28. 79. M.-A. Cliche, « Filles-mères, familles et société », p. 65-66. 155 ...
... Cette demande s’accompagnait aussi souvent d’une requête de prise en charge de l’enfant ou des frais d’entretien de celui-ci (sept cas, dont deux en deuxième requête). ...
... Par exemple, le chirurgien Antoine Forestier demeurait prudent face à la condition de Geneviève Quenneville qu’il avait « trouvé dans son lict avec une grosse fievre et de grandes douleurs de rains » à la suite du mauvais traitement qu’elle avait reçu ...
... Guy du Rousseaud de la Combe, Traité des matières criminelles, p. 372. 174 ...
... procès de violence sur femme enceinte, Jean Paré affirma que sa femme avait été attaquée par Maurice Blondeau qui « l’auroit traitée de putain garce a chienes et putaine bannalle du petit saint et ensuite luy auroit donné un coup de poing et luy porta ...
... Quant à Angélique Ducharme, en plus d’avoir frappé la femme de Duplanty, elle admit avoir traité cette dernière ainsi que la belle-sœur de celle-ci de « geuses et de bestes puantes158 ». ...
... Dans le présent chapitre nous nous penchons tout d’abord sur les sentences rendues selon les crimes traités devant le tribunal royal de Montréal et nous évaluons par la suite si ces peines correspondaient à celles qui étaient prescrites par la loi. ...
... En effet, nous savons qu’une marge énorme séparait la criminalité traitée devant les tribunaux de la criminalité existante. Ainsi, le degré de sévérité des peines était inversement proportionnel à l’efficacité du pouvoir judiciaire2. ...