Entre poudrés et pouilleux

Entre poudrés et pouilleux

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... Pour sa part, Jacques-Philippe gardait le souvenir d’une grande jouissance à découvrir et à reconnaître les parties du corps humain. Il lui sembla que, pour la première fois, il avait fait de la vraie science. ...

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... Jacques-Philippe résolut de devenir plus sérieux, plus soumis que rebelle, plus timide qu’exubérant, plus effacé que frondeur, plus rangé qu’insoumis, plus discipliné que désordonné, plus patient qu’aventureux, plus modeste que prétentieux, plus replié ...

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... Il avait 15 ans et s’appelait Jacques-Philippe Cornutti. Son père était riche, aussi riche qu’autoritaire. Il possédait une maison à trois corps de logis à Paris. ...

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... Jacques-Philippe jugea plus sage de prendre progressivement ses distances d’avec ses copains de classe. Ces adultes en devenir constituaient une flore sociale, rapide à se transformer en faune estudiantine. ...

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... Du reste, Jacques-Philippe détestait ces rues mal famées et à l’odeur repoussante. Il dédaignait les personnes rustres, sales et malodorantes. Les odeurs d’urine et d’immondices dans les rues lui faisaient lever le cœur. ...

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... Jacques-Philippe délaissa rapidement l’idée d’utiliser les traditionnelles plaques de bois. Il opta pour une nouvelle technologie : la taille douce. Le graveur dessinait l’illustration projetée sur une plaque de cuivre enduite de cire. ...

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... Jacques-Philippe était devenu l’homme qu’il voulait être, qu’il se savait être. À cette petite déception, s’ajouta un mode de vie qui souffrait d’incomplétude. Peut-être la plénitude se trouvait-elle ailleurs, dans le 82 ...

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... Jacques-Philippe Cornuty et sa famille ont réellement existé. Docteur régent de la Faculté de médecine de Paris, il a publié en latin en 1635 le premier livre de plantes du Canada, d’ailleurs remarquablement illustré. ...

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... Jacques Mathieu ...