Éros et tabou

Éros et tabou

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... L’affaire conclue, le mari s’était posté devant la porte en attendant que le traiteur ait fini13. ...

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... Les femmes, par exemple, étaient-elles heureuses d’être offertes par leurs familles comme épouses à des traiteurs blancs ? ...

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... Nous ne savons pas si sa préférence pour la vie dans un comptoir de traite plutôt que dans un camp oglala était partagée par les autres femmes lakotas mariées à des Blancs. ...

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... Ajoutons que les hommes homosexuels adultes se faisaient traiter de « chiens », une épithète dont on affublait les personnes aux mœurs légères64. ...

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... Deloria cite le conseil d’un père à son fils : « Traite ton épouse avec pitié [compassion], car une femme n’est pas une esclave89. » Par contre, écrit aussi Deloria, il y avait des hommes qui battaient leurs femmes, surtout si « l’épouse se montrait inhospitalière ...

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... Une épouse « qui faisait la sourde oreille » était fouettée ou recevait des coups de pieds dans le dos et, aux prises avec de tels traitements, quelques femmes se mettaient à pleurer. ...

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... Il pouvait la traiter comme bon lui semblait sans qu’elle puisse s’en plaindre, et personne ne la défendait parce qu’elle méritait son sort, elle qui s’était moquée de son mari et l’avait humilié. ...

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... Une telle punition peut sembler un horrible traitement, mais il fallait vraiment la leur infliger et c’est pourquoi les maris s’en chargeaient148. Bushotter mentionne aussi le viol de groupe pour punir une épouse ayant fui avec un autre homme. ...

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... Au sens d’employé de la traite des pelleteries. ...

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... La carrière de Denig dans la traite des pelleteries dura plus de vingt ans. Elle avait débuté en 1833 à Fort Pierre. Denig mena par la suite une vie de bourgeois (chef de poste) à Fort Union. ...