... Parmi les bureaucrates de Québec, c’était depuis longtemps un lieu commun que la pléthore de villes qui existaient au Québec était une très mauvaise chose. C’était une obsession chez eux. ...

Folie des grandeurs (La)
... En octobre 1969, impuissant devant une grève des policiers de la ville de Montréal qui avait entraîné le pillage sauvage d’un vaste secteur de la rue Sainte-Catherine et la mort d’un officier de la police provinciale, Québec a adopté la solution de panique ...
... 1 • s y nop s i s: l e c u lt e du g ig a n t i s m e 39 représentent de petites villes – inspirent beaucoup plus de respect et de confiance que les politiciens provinciaux. ...
... On lui a dit que les fusions permettraient d’économiser de l’argent et de rediriger vers Montréal les revenus des taxes des villes de banlieue. ...
... municipaux qui nous préoccupaient au début des années 1990 – l’étalement urbain, le parasitisme de la banlieue de l’extérieur de l’île, le manque d’esprit régional, les salaires trop élevés des employés municipaux, la mauvaise gestion endémique de la ville ...
... Alors que la guerre s’envenimait et que les dissensions s’approfondissaient, il est devenu plus facile pour Québec d’envisager des solutions radicales pour réduire au silence ces turbulentes petites villes aux plaintes incessantes. ...
... Le rôle clé de Lucien Bouchard Bien que Pierre Bourque, le maire de Montréal, ait lancé publiquement sa campagne « Une île, une ville » en mai 1999, je ferais remonter la naissance de l’idée des fusions massives au Québec à 1. ...
... Mme Harel (et son prédécesseur, Rémy Trudel) porte le crédit de la brillante stratégie consistant à diviser le monde municipal québécois en factions rivales – villes contre campagnes, villes-centres contre banlieues. ...
... Frustrée par son rôle de médiatrice entre les partenaires de la CUM (la ville de Montréal et les villes de banlieue), Mme Danyluk a conclu que les structures municipales existantes de l’île ne fonctionnaient pas : il 1. Les Affaires, 3 mai 1997. ...
... Elle s’est donc lancée dans une infatigable campagne pour réaliser cela, invoquant la formule « une île, une métropole » et donnant son appui à trois études distinctes du gouvernement du Québec qui recommandaient entre autres choses des fusions forcées ...