... Il pourra prendre d’ailleurs quelques arbres dans ces pépinières pour les planter dans son propre jardin, mais « ne pourra ny en donner 44 • les fruits du québec ny vendre pour quelques raisons que ce soit ». ...
Fruits du Québec (Les)
... À la fin du Régime français, rien n’indique encore que la production fruitière ait commencé à migrer plus loin qu’aux environs immédiats de la ville, sauf peut-être près des deux missions des Sulpiciens, au Sault-au-Récollet et au lac des Deux-Montagnes ...
... Il faut se rappeler que les premiers défrichements et la 46 • les fruits du québec domestication d’un paysage nécessitent en moyenne une dizaine d’années d’efforts soutenus, et comprendre par là que la priorité va à la production de l’aliment principal ...
... Fauteux, 1927 : 395), tandis que Gédéon de Catalogne note en 1712 que les habitants du Saultau-Récollet « font quantité de sucre qu’ils portent vendre à la ville ». ...
... Quant au miel, c’est l’un des grands absents de la table, sous le Régime français : on doit encore l’importer à grands frais de France. 48 • les fruits du québec La table des bourgeois et des élites civiles et religieuses offre une plus grande diversité ...
... À Québec et à Montréal, les cuisiniers des communautés religieuses se pourvoient régulièrement en sucre raffiné et appliquent la technique de la confiserie aux fruits locaux. ...
... Ajoutons avant de clore ce chapitre que certains fruits figurent régulièrement au régime alimentaire des malades dans tous les hôpitaux de Québec, de Montréal et de Trois-Rivières. ...
... En effet, le gonflement des populations rurales et l’essor remarquable des villes ont entraîné en Hollande, en Belgique, en France et en Angleterre une révision des pratiques agricoles afin de répondre aux besoins également accrus des subsistances. ...
... Il est vrai enfin que le contexte démographique favorise, sinon force la venue de nouvelles initiatives : la population du Québec passe en effet de 60 000 en 1760 à 335 000 en 1815. ...
... à évaluer les bois les plus propres à la construction navale : c’est à ce titre d’ailleurs qu’il produit un mémoire (1736) sur la valeur et les qualités des bois de pin du Canada, suite à la demande de l’intendant Hocquart qui s’apprête à établir à Québec ...