... Pressé par ses brigadiers, qui tous estiment que seule une attaque au-dessus de la ville de Québec est susceptible d’obtenir sa reddition, il se rallie de mauvaise grâce à leurs vues. Wolfe ajoute néanmoins sa touche au projet. ...

Guerre de Sept Ans, 1756-1763 (La)
... Au début de la matinée, c’est une armée de 4 000 soldats, excellemment formée au combat à l’européenne, qui se tient avec un flegme tout britannique devant la ville retranchée. Wolfe a accompli un petit exploit. ...
... Aussitôt nommé, Lévis commence à préparer la contre-offensive en croisant les doigts pour que la reddition de la ville n’ait pas encore eu lieu. ...
... Et, comme à Québec, l’impatience rend à nouveau aveugle. Le 3 octobre, Conflans demande à Berryer l’autorisation de quitter Brest pour lever le blocus de la baie de Quiberon, où se trouve la flotte de débarquement pour l’Écosse. ...
... En ce mois de novembre, la France retient son souffle et attend un miracle après la perte de Québec. En pure perte : le triste millésime s’achève de la manière la plus humiliante qui soit. ...
... Si les renforts épaulent l’action de Lévis, Québec est reprise et l’armée britannique profondément déstabilisée par ce revers. ...
... Jamais à court d’images fortes, Horace Walpole résume à merveille la réaction des Britanniques à l’annonce d’une nouvelle qui, hier encore, relevait de l’impossible : « Qui diable pensait donc encore à Québec ? ...
... Les Français se sont ressaisis et paraissent sur le point de reprendre Québec. ...
... Le 24 avril, Lévis débarque au lieu qui avait été initialement choisi par les officiers sous les ordres de Wolfe pour lancer l’assaut contre Québec : la Pointe-aux-Trembles. ...
... Pour les Français qui campent au pied de Québec comme pour la garnison britannique retranchée derrière les murs de la ville, les jours qui suivent la bataille sont marqués par une anxiété croissante. ...